Publicité

Les prétendants au trône du foot africain restent désormais suspendus aux bonnes grâces de la FIFA. L’instance du foot mondial décidera de la validité des candidatures à la présidence de la Confédération africaine de football. Et c’est la CAF, elle-même, qui l’annonce. Une ingérence que d’aucuns verraient d’un mauvais œil.

Publicité

La Confédération africaine de football s’offre volontiers à la FIFA. Et pas de manière glorieuse. L’instance continentale annonce que l’institution dirigée par Gianni Infantino aura bien son mot à dire dans son processus électoral. Toutes les candidatures pour la présidence devront en effet passées par la FIFA pour validation. Une décision choc prise lors d’une réunion du comité d’urgence samedi. «La Commission de Gouvernance de la CAF devra soumettre, à la Commission de Contrôle de la FIFA, les candidatures reçues pour le poste de Président de la CAF, étant entendu que le Président de la CAF a vocation à devenir le vice-président de la FIFA», indique la CAF dans un communiqué ce dimanche.

Un rebondissement inattendu qui risque de faire beaucoup de bruit. A juste raison d’ailleurs. D’autant que l’implication de la FIFA dans le processus ne se limitera pas seulement aux dossiers des candidats pour la présidence.

«La Commission de Gouvernance de la CAF devra déterminer, avec la Commission de Contrôle de la FIFA, une date d’officialisation dans les plus brefs délais, de la liste définitive de tous les candidats à toutes les élections à savoir : membres du Comité Exécutif, membres Conseil de la FIFA et Président de la CAF», précise en effet le document. Une démarche qui n’est cependant pas pour redorer le blason de la Confédération africaine de football.

Deux candidatures déjà validées par la CAF

Ces mesures renforcent surtout le constat que c’est bien l’instance mondiale qui tire les ficelles dans ce processus électoral. Un processus qui a connu un tournant vendredi avec le rejet de la candidature du président déchu Ahmad Ahmad. Pour l’instant, seul deux dossiers sont validés par la CAF. Il s’agit de ceux du Sénégalais Augustin Senghor et de l’Ivoirien Jacques Anouma. Le Mauritanien Ahmed Yahya et le Sud-africain Patrice Motsepe devront, quant à eux, passer devant l’instance pour plus d’infos.

«Leurs candidatures ont été jugées recevables. Cependant, la commission a estimé que des vérifications complémentaires sont nécessaires avant une décision finale», indique la CAF. Leur audition aura lieu le 28 janvier.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici