Déjà excellent à l’aller, Idrissa Gueye a réussi un match retour de très haut niveau face au Bayern Munich. Partout sur le terrain, il a épaté son entraîneur Mauricio Pochettino.
On ne dira plus forcément que c’est le « Gueye du Real Madrid » lorsque le Sénégalais réalisera un bon match avec le Paris Saint-Germain. En septembre 2019, il avait épaté tout le monde avec une prestation énorme face au club espagnol lors d’un succès 3-0 en phase de poules. Désormais, on pourra mentionner le « Gueye du Bayern Munich ». Déjà très consistant et important lors du match aller, le milieu de terrain a réédité sa performance lors du quart de finale retour face au club bavarois.
Harceleur en chef au milieu de terrain en l’absence de Marco Verratti, il s’est dépensé sans compter, n’a cessé d’aller taquiner les jambes des joueurs adverses, jaillissant souvent au bon moment. Et puis l’utilisation du ballon, parfois son point faible, a été au diapason, avec de la justesse dans ses transmissions. Pour couronner le tout, il a été l’auteur de quelques sauvetages dans la surface, sans jamais jouer avec le feu d’un contact trop rugueux. Bref, une prestation majeure qui a abouti à un statut d’homme du match pour notre rédaction (note 8).
Une véritable option pour Pochettino
Parmi les derniers à quitter la pelouse, Idrissa Gueye (31 ans) a eu droit, comme ses coéquipiers, à une belle accolade avec son entraîneur Mauricio Pochettino. Elle a été un poil plus longue, le temps qu’il lui glisse quelques mots, qu’il a ensuite révélés lors de la conférence de presse. « Quand il est sorti, je lui ai dit : “aujourd’hui tu as été une machine”. Il faut le féliciter pour son match. Il a réalisé un grand match. » Des mots qui rappellent ceux de Thomas Tuchel au sortir de ce fameux match face au Real Madrid la saison passée.
Longtemps critiqué pour des performances décevantes au cours des mois suivants, Gueye a remis le bleu de chauffe ces derniers temps et apparaît extrêmement utile aux yeux de Pochettino. L’absence de Marco Verratti pour la double confrontation face au Bayern n’aura finalement pas été aussi frappante que redoutée. Après l’attelage avec Danilo (puis Herrera) à l’aller, celui avec Paredes a été un succès au retour. On n’ira pas jusqu’à dire que la place de Verratti ne tient qu’à un fil, mais avoir des solutions différentes sans affecter le rendement de l’équipe est un luxe qui n’a pas toujours été donné à un coach parisien dans ce secteur du jeu !