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A 24 ans, Papy Djilobodji entame déjà sa 5ème saison sous le maillot jaune et vert, loin des critiques dont il a été victime lors de ses premiers essais en France.

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“On ne le gardera pas, c’est un bûcheron votre joueur !” avait alors déclaré un responsable lillois à son agent. Pas de quoi abattre le colosse sénégalais qui passera 6 mois en CFA, à Moissy-Cramayel, où il séduisit forcément le coach : “On l’avait pris après une mi-temps d’essai. Il avait de telles qualités physiques qu’il ne fallait pas être grand clerc pour s’en apercevoir. Quand il taclait, il emportait tout”analyse Manu Abreu, son entraineur de l’époque, dans les colonnes de France Football, qui reconnait aussi que son jeu n’était pas adapté au football français, surtout à cause de l’arbitrage.

Aujourd’hui titulaire indiscutable dans le club 4ème de Ligue 1, Djilobodji, auteur du second but lors de la victoire 3-0 à Chaban Delmas, ne compte pas arrêter sa progression là : “Quand mon club m’a lancé (l’AS Saloum, en L1 sénégalaise) à 17 ans, je n’avais pas de papiers. J’avais pris la licence d’un gars à qui je ressemblais. J’ai commencé à jouer régulièrement, au point d’être appelé très jeune en sélection.(…) Pour moi, je n’ai pas encore réussi, cela prouve que le travail paie. Depuis tout petit, je bosse pour devenir un grand joueur” déclare celui qui attire l’Olympique de Marseille.

©tribuneloire

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