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Ils sont nombreux les entraineurs à avoir prétendu au poste de sélectionneur national du Sénégal. Mais jusqu’à présent, aucun parmi les prétendants n’a fait l’objet de sollicitations de la part de la FSF.

Dernièrement, c’est le coach des lions olympiques, Aliou Cissé, qui s’est invité au débat, en affirmant être apte à prendre les rênes de la tanière. Mais le poste reste vacant et c’est Mayacine Mar qui continue à assurer l’intérim.

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Le poste de sélectionneur national du Sénégal demeure toujours vacant depuis le limogeage de Joseph Koto et de son adjoint Karim Séga Diouf pour objectifs non atteints. Cependant, ce ne sont pas les intérêts et les suscitations qui manquent. Hormis la dernière déclaration de l’ancien capitaine des lions du Sénégal qui a clairement affiché ses ambitions de diriger l’équipe première, de grands noms du football européens avaient déjà déposé leur  candidature. Notamment,  l’entraineur français Jaques Santini, ses compatriotes Alain Giresse et Didier Six, le suédois Sven Goran Ericksson, entre autres. Si ces derniers ont tous manifesté leur désir de diriger l’équipe nationale du football, la FSF ne s’est toujours pas prononcer en définitive sur la question. Et pourtant, le Sénégal va bientôt aborder des échéances importantes en vue de qualifications pour le mondial 2014 au Brésil. Le Sénégal étant déjà éliminé de la Can 2013, qui se joue en Afrique du Sud, a l’obligation de ramener un résultat positif lors de ses prochaines sorties. L’Angola, qui va disputer la prochaine Can, sera l’adversaire potentiel de l’équipe du Sénégal. Les deux équipes doivent s’affronter au mois de mars. La qualification n’est pas gagnée d’avance pour une équipe du Sénégal qui a bien entamé les phases de qualification, mais qui est actuellement confrontée à d’énormes problèmes au niveau de son organisation. Dans ce contexte, il serait bien que les acteurs du football se penchent sur la question et qu’on aborde sérieusement les prochaines sorties des lions. Si ce ne sont pas les convoitises qui manquent tant au niveau de l’expertise locale qu’étrangère, qu’est-ce qui justifie ce silence de la part de nos dirigeants ? Aveux d’impuissance de nos dirigeants, silence des autorités ou la peur bleue de l’échec, on ne saurait le dire. Dans tous les cas, le choix du coach de la tanière relève d’une importance capitale, si le Sénégal veut garder toutes ses chances de se qualifier pour le prochain mondial 2014 et instaurer un climat de stabilité au niveau de la tanière.

 

Source : Le Pays au Quotidien

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