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L’une des révélations du groupe de Koto lors de la Coupe du monde des moins de 20 ans, Remi Nassalan explique avoir saisi sa chance quand on le lui a donné. Le joueur de Ndangane FC est aussi content de l’accueil de la part des supporters.

Comment avez-vous vécu la Coupe du monde ?
Si on a eu une entame difficile lors de cette compétition, c’est à cause du climat. On n’était pas adapté à ce genre de climat. Après, on est parvenu à s’y habituer, ce qui explique la montée en puissance de l’équipe.

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Un mot sur l’accueil qui vous est réservé…
On est satisfait de l’accueil qui nous est réservé aujourd’hui. C’est un accueil chaleureux. Parce qu’on juge qu’on le mérite pour avoir réalisé une performance que personne n’a jusque-là réalisée.

On ne s’attendait pas à vous voir faire cette prestation dans la mesure où vous évoluez dans un club de moindre standing, le Ndangane Fc…
Si j’ai fait cette prestation, je pense que c’est grâce à mon talent. Le football est ainsi fait. J’ai attendu mon heure sonner et j’en ai profité pour démontrer ce dont je suis capable. Je peux mieux faire. Je savais que j’avais la confiance du coach et qu’il allait me donner ma chance. Cette chan­ce, je l’ai saisie des deux mains.

Qu’est-ce qui n’a pas marché pour vous valoir cette lourde défaite (0-5) en demi-finale face au Brésil ?
On a mal entamé le match. On a encaissé un but matinal. Tout ce que je peux dire c’est qu’on a appris des choses en jouant cette Coupe du monde. Ça nous a permis de jauger le niveau de cette compétition. Je pense que la Coupe du monde est de loin la plus relevée. Les équipes qui la jouent comptent en leur sein de grands joueurs évoluant dans de grands clubs. On a pu tirer des enseignements de cette compétition. Le football de haut niveau est différent du foot amateur où j’évolue.

Vous considérez-vous comme quelqu’un qui a atteint les sommets ?
Je me ne fixe pas de limites. J’ai joué la Can cadette en 2011 avec le Sénégal au Rwanda (le Sénégal était éliminé au 1e tour). Je vais continuer à travailler pour franchir d’autres pas. Je pense qu’il me reste encore du chemin à faire.

On vous voit déjà dans un club professionnel à l’étranger…
Pour l’instant, je suis au Ndangane Fc. Je n’ai pas eu vent d’un club qui voudrait m’enrôler (rire).

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