Héros, oui, titulaire pas sûr. A l’image de tous ses coéquipiers, Cheikh Ndiaye avait réalisé samedi dernier au Parc des Princes une performance de premier choix pour amener la résistance rennaise à la victoire, 2-1, à 9 contre 11 pendant près de 40 minutes, suite à l’expulsion de Jean II Makoun (52e). Le gardien de but sénégalais avait lui suppléé Benoît Costil, sorti à la 25e pour une faute sur Ménez, quatre minutes après l’égalisation de Nene. Il en fallait donc bien plus aux hommes de Frédéric Antonetti pour craquer devant des Parisiens bien maladroits et incapable de mettre à mal une équipe diminuée de la sorte. Ndiaye, 27 ans, se souviendra évidemment très longtemps de ce jour béni, lui qui n’avait disputé qu’un seul match de Ligue 1 contre Bordeaux en avril 2009 (2-3).
“Je l’ai dit au groupe avant le match de Paris. On a un troisième gardien exceptionnel par son état d’esprit, son investissement. Il ne se plaint jamais. À l’entraînement, il est irréprochable. J’ai dit ça la veille du match. Quand on ne lâche rien, il y a la récompense qui arrive”, rappelait le coach du Stade Rennais, rapporte le site du club. Mais Antonetti ne lui garantit pas pour autant d’être titulaire samedi soir à domicile contre Evian-TG. “Abdoulaye Diallo fait de très bons entraînements. Il sera un grand gardien. Il y a plusieurs paramètres à prendre en compte dont la politique sportive”, se justifie l’entraîneur corse qui doit se concerter avec Christophe Revel, le responsable des gardiens rennais.
Diallo, deux matches en Ligue 1, est supposé le numéro deux dans la hiérarchie du club de François Pinault. Mais depuis Paris, les cartes ont peut-être été redistribuées. C’est ce qui place Fred Antonetti devant un petit casse-tête. Réponse samedi vers 18 heures.
