L’émotion dans la voix, le président Saer Seck a fait part de sa joie et de sa fierté retrouvées après avoir assisté à une brillante prestation de l’équipe nationale du Sénégal qui peinait depuis plus de huit matches sous Alain Giresse à faire rêver son public.
«D’abord je rendrais grâce à Dieu car après le match d’Abidjan, mon leitmotiv c’est que ces jeunes nous rendent notre dignité et notre fierté. Nous nous sommes créé énormément d’occasions et évidemment la frénésie, l’envie de remonter ont fait effectivement que nous n’avons pas été extrêmement réalistes devant le but. C’est ce manque d’efficacité devant le but qui nous a coûté la qualification», a déclaré le président de l’Institut Diambars. Le centre de formation d’où sont sortis Pape Ndiaye Souaré, Idrissa Gana Guèye et autres Kara Mbodji qui étaient tous titulaires face aux «Eléphants».
Et Saer Seck d’ajouter : «Je crois qu’aujourd’hui, de la même manière qu’en 2000 lors de la campagne qui a accouché de l’équipe de 2002, peut-être, on a vu la naissance d’une belle équipe qui a de l’avenir devant elle».
«Ces jeunes nous ont rendu notre dignité, répète-t-il avec insistance. Ils nous ont rendu notre fierté et je pense que sur ce match, il y avait de la place pour passer, mais les Dieux du football n’ont pas été avec nous».
«Mais je pense que les prochaines années on pourra compter sur l’ossature de cette équipe. On a vu de nouveaux joueurs comme Djilabodji, Kara Mbodj, Salif Sané et les confirmations de Pape Ndiaye Souaré et Idrissa Gana Guéye, le bon match de Stéphane Badji très solide derrière sur le couloir et la percussion de Sadio Mané. Je pense que c’est la naissance d’une belle équipe. Il faut compter sur ces jeunes-là et y greffer d’autres jeunes qui frappent à la porte de l’équipe nationale», argue le président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP).
SudQuotidien
