Le feuilleton du choix du futur sélectionneur des Lions vient de connaître un nouvel épisode à travers les propos du ministre des Sports, Mbagnick Ndiaye, qui souhaite renvoyer la balle à la Fédération pour des compléments de dossier afin de l’aider dans son choix. Santi Hagne, secrétaire général du Cnoss saisit la balle au rebond et précise qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat.
Le ministre des Sports, Mbagnick Ndiaye, a décidé de renvoyer le dossier du choix de l’entraîneur national à la Fédération pour complément d’informations. Comment appréciez-vous cette décision ?
Je pense que ce sont les deux entités qui gèrent. Le ministre a raison de juger qu’il a besoin de tous les aspects techniques avant de pouvoir faire son choix. C’est logique de demander plus de précisions sur les éléments de la candidature. Si vous estimez ne pas avoir assez d’informations pour entériner un choix, je pense que la moindre des choses, c’est de demander.
Pourtant il y a eu une short-list qui a été proposée…
Oui mais, même deux entraîneurs pourraient faire l’affaire. Mais, j’estime tout simplement que si le ministre pense qu’il a besoin de compléments d’informations pour savoir sur quels critères on a retenu ces candidats, je pense que ceux qui les ont retenus, ont suffisamment de critères sur ces choix. Ça ne peut pas faire l’objet d’un débat.
Il y a donc lieu de faire confiance aux choix arrêtés par la Fédé ?
Je connais très bien ceux qui ont fait ces choix. Ils sont très au fait de ce qui se passe. Ils ont dû procéder avec minutie avant de donner leur liste.
Source: LeQuotidien