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Le compte à rebours Sénégal-Côte d’Ivoire est relancé sous le silence insouciant des dirigeants. Après la défaite (3-1), des discours allant dans le sens de la motivation ont été prononcés, mais rien de concret n’a été posé, pour vendre ce match fatidique. C’est à se demander si l’instance dirigeante du football croit réellement à une qualification des Lions devant les Eléphants.

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Pourtant, on attend du miracle des Lions. C’est bien possible, sur le plan technique. Le handicap à refaire est de 2 buts, le même tarif que lors de la défaite des Lions, en 2012 à Abidjan (4-2). Si on corrige ces mêmes erreurs avec «sérieux», ce n’est pas impossible de réussir le pari. Cependant, dans la gestion, tous les paramètres devant impulser ce succès attendu ne sont pas encore mis en place, à quelques jours du match à Casablanca au Maroc. Le contexte de recevoir à l’extérieur devrait faire bouger les dirigeants, mais ils oublient cet adage : «Celui qui veut aller loin, ménage sa monture». Cette négligence s’est matérialisée surtout dans la préparation des Lions.

Manque de préparation 

Depuis le 14 août dernier, le Sénégal, après sa rencontre amicale contre la Zambie (1-1), ne s’est plus jaugé à une équipe, en guise de préparation. C’est vrai, entre temps, il n’y a pas eu de date FIFA, pour négocier les matchs amicaux. Toutefois, il y a eu des trêves dans les championnats, lors des éliminatoires de la coupe du monde en Europe, une opportunité à saisir. Mais, le Sénégal ne l’a jamais saisie. C’était du raté, dans la mesure que la mise au vert pendant les regroupements ne suffit pas.

La réduction du budget 

Pour la double confrontation du Sénégal contre la Côte d’Ivoire, l’Etat avait prévu un budget de 150 millions pour le match aller, à Abidjan et 180 millions, pour la manche retour au Maroc. Ce pactole a été voté sur la base de la tenue de la rencontre à Marrakech, afin d’éviter d’éventuels imprévus de trésorerie. Ce n’était qu’une simple anticipation des choses, parce qu’aussitôt édifié sur le choix de Casablanca, l’Etat n’a pas porté de gant pour amoindrir le budget à 170 millions. Une réduction qui en dit long. En économie, l’investissement accru est un indice de motivation de réussite. Si on s’en tient à cette formule, la baisse du budget par l’Etat n’augure pas une volonté de pousser l’équipe. «La fédération doit compter sur ses ressources additionnelles et ne doit pas compter sur l’Etat», avait alerté Mbagnick Ndiaye, ministre des Sports. Une menace mise en exergue à travers à travers cette décision.

Le ménagement du match 

Il n’y a pas grand bruit autour de la préparation de ce match. Il y a peu d’information venant des autorités, concernant les décisions vis-à-vis de l’équipe, à part le compte des voyages d’inspection du Maroc. Seule la presse tente de vendre le match. On a beaucoup parlé de l’apport du public, mais du côté des autorités, on ne pipe mot sur cette question. Il y a un risque de jouer à nouveau sur un terrain vide, sans le 12ème Gaindé.

 

REWMI

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