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Le match parfait ! C’est ce que les « Lions » devront sortir demain pour barrer la route aux « Eléphants ». Car s’il faut marquer le plus de buts possibles, il faudra également ne pas en prendre. Et le milieu de terrain est attendu pour être au four de la récupération et au moulin de la bonne relance.
« Ce sera un match d’attaque », a promis Karim Séga Diouf, l’entraîneur national adjoint des « Lions ». Mais, bien sûr, parce qu’il sera question, samedi, face à la Côte d’Ivoire, de remonter deux buts d’écart pour espérer être de la prochaine Can, en janvier – février 2013 en Afrique du Sud. N’empêche, il ne faudrait surtout pas en faire un match de … défense, tant il est vrai que bien attaquer commence par bien défendre. Et puis, comme en face, il y a une équipe ivoirienne offensivement très bien outillée avec des artificiers comme Didier Drogba, Gervinho, Aruna Koné ou Max Gradel, il sera important de n’offrir aucune possibilité de faire mouche à cette armada. Comment ? Tout simplement en essayant autant que possible de couper ce secteur offensif du reste de l’équipe. Ce qui commence par un harcèlement de tous les instants de la base arrière adverse par les attaquants sénégalais qui devront, comme au match aller, le 8 septembre dernier à Abidjan, mettre une pression de tous les instants à Bamba Souleiman, Kolo Touré et Boka Arthur, et même jusqu’au portier Copa Barry ou un autre.
Mais, cette formation des « Eléphants » a un vécu qui manque encore aux « Lions », car la base est en place depuis au moins 6 ans (Drogba, les frères Touré, Zokora, Eboué, Gervinho, Copa Barry, etc.). Et elle a donc su tisser une certaine complicité dans le jeu susceptible de la sortir des situations les plus alambiquées. Sans oublier une réelle virtuosité individuelle et cet orgueil de « grands » en danger qui avaient permis aux joueurs de Sabri Lamouchi de se sublimer et de forcer le destin à l’aller pour s’imposer par 4 buts à 2. A charge donc, pour les « petits » en quête de reconnaissance internationale et de rachat après une Can calamiteuse plus tôt cette année en Guinée équatoriale, de boucher, samedi, toutes les pistes de transmissions possibles ; et de couper les vivres à l’attaque ivoirienne. Ce qui, forcément, implique une excellente tenue du milieu de terrain sénégalais afin de museler le secteur médian ivoirien.
Momo Diamé par sa percussion et sa puissance, voire Idrissa Guèye par sa bonne lecture du jeu, en plus de sonner la charge offensive devront en plus « isoler » autant que possible Yaya Touré, rampe de lancement et plaque tournante de l’équipe, de ses avants. Mais, les « Lions » ont payé le prix fort à Abidjan pour savoir que les « Eléphants » peuvent aussi … voler avec des « ailes » qui fonctionnent à merveille avec Gervinho et Gradel (auteurs chacun d’un but, sans oublier que le premier nommé est impliqué sur les 2 autres buts de son équipe à l’aller). Il ne faudra donc surtout pas que ces deux-là (ou ceux qui seront chargés de percuter sur les côtés) aient la même liberté de mouvement qu’au match aller. Il faudra les prendre très haut et éviter qu’ils s’approchent de la zone de vérité.
On le voit donc, pour « un match d’attaque », tous les segments de l’équipe sénégalaise devront être au meilleur de leur forme. Surtout l’entrejeu où pourrait se jouer l’issue finale. Et tout cela nous renvoie à ce que tout le monde savait depuis la manche aller d’Abidjan : il faudra simplement réussir le match parfait pour passer…

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