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Tout est presque fin prêt pour le match Sénégal-Ouganda! Puisque, un point important manque à la rencontre et ce sont les primes des joueurs en cas de victoire. La Fédération sénégalaise de football (FSF) s’en est ouverte au ministère des Sports qui a promis que tout devrait rentrer dans l’ordre aujourd’hui.

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(Envoyé Spécial à Marrakech) – L’Etat du Sénégal et la Fédération sénégalaise de football ont casqué plus de 250 millions de F Cfa, toutes charges confondues, pour le match devant opposer les «Lions» aux Grues d’Ouganda demain, samedi 7 septembre, au Grand Stade de Marrakech de Maroc, pour le compte de la dernière journée des phases de poule des éliminatoires de la coupe du monde 2014.

Selon Augustin Senghor, seules les primes des joueurs sont encore attendues et le département des Sports a promis les acheminer aujourd’hui.
«Dans l’ensemble, tout se passe bien parce que nous avons pu prendre les devants afin d’avoir un bon cadre d’accueil et d’hébergement pour nos joueurs. D’un autre côté, sur le plan de l’organisation, la société nationale de gestion des stades avec la Fédération marocaine de football, nous sommes en train de dérouler», a confié le président de la FSF.

Et d’ajouter : «sur le plan financier aussi, nos engagements sont jusque-là respectés avec les remboursements de travail ainsi que les primes de sélection qui sont arrivées hier, (mercredi, Ndlr). Il reste juste à boucler les derniers aspects de la préparation liés au ticketing». «D’ici demain (aujourd’hui, Ndlr), nous espérons que les primes de match seront disponibles. C’est le seul aspect qui manque. Une fois que ce point est réglé, nous pourrons dire que tous les signaux seront au vert pour aborder cette rencontre qui est d’une importance capitale».
Le Maroc plus cher que la Guinée

La délocalisation des matches de l’équipe nationale du Sénégal à cause de la suspension du stade Léopold Sédar Senghor coûte énormément d’argent aux contribuables sénégalais.

Augustin Senghor a confié d’ailleurs, que jouer au Maroc va se révéler plus cher que d’évoluer en Guinée où le Sénégal avait dépensé plus de 250 millions. A la seule différence, c’est qu’en Guinée, il y a eu des recettes aussi maigres soient telles. Ce ne sera pas le cas à Marrakech où les «Lions» risquent de jouer dans des gradins vides.

«Jouer au Maroc est plus cher qu’en Guinée. C’est le premier enseignement que nous devons tirer de la délocalisation de nos matches. Le niveau de vie est différent. Le cadre n’est pas le même non plus, vous le voyez vous-mêmes. Même si c’est la Fédération marocaine de football qui veut jouer dans le Grand Stade de Marrakech, elle paie, pas moins de 20 millions de F Cfa. Il en est de même pour nous. Sans occulter les hôtels», a déclare Me Senghor.

Mais, confie-t-il, «ce qui fait le plus mal, c’est que nous ne pouvons même pas avoir les recettes habituelles quand on jouait à domicile pour compenser certaines dépenses. C’était entre 100 millions et 150 millions de recettes lors de grands matches. Ça nous permettait de contrebalancer certaines charges». «C’est pourquoi, il faut prendre les devants pour éviter la violence dans les stades. Mais aussi, il faut travailler à avoir plusieurs stades de dimensions internationales pour qu’en cas de suspension, d’autres stades puissent accueillir nos matches à domicile. C’est très coûteux pour l’Etat et la Fédération. Mais, nous n’avons pas le choix.

C’est le prix à payer si nous voulons poursuivre notre aventure dans la qualification de la coupe du monde», a dit le président de l’instance fédérale sénégalaise. Et d’ajouter : «nous avions un budget prévisionnel qui tournait autour de 250 millions toutes charges comprises. Très certainement, on risque de le dépasser». Et pour cause, révèle-t-il, «pas plus tard qu’hier (mercredi, Ndlr), on a insisté sur la nécessité d’avoir le complément budgétaire. L’autorité nous a promis les primes des joueurs d’ici demain (aujourd’hui, Ndlr).

Puisque, semble-t-il, le ministère des Sports était en train de les régler avec le département des finances pour que les joueurs et le staff puissent rentrer dans leurs fonds juste après le match. Nous savons que c’est difficile, mais il ne faudrait pas perdre de vue qu’en cas de victoire, nous serons à deux matches d’une coupe du monde. C’est un investissement qui vaut le coût. Parce que je pense que ce serait une bonne chose, si notre football venait à renouer avec les grandes compétitions internationales».

©Sudonline

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