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Le quatrième but de la Côte d’Ivoire inscrit, samedi dernier, par Max Gradel coûte cher au Sénégal. Le sélectionneur national, Joseph Koto, l’a déclaré hier. Mais, il est optimiste quant à la qualification des «Lions» à la Coupe d’Afrique des nations (Can-2013).

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La sélection nationale ne devait pas encaisser, samedi dernier, un quatrième but face à la Côte d’Ivoire. «Ce quatrième but, en tout cas, est de trop», a avoué, hier, Joseph Koto dans une interview sur le site de la Confédération africaine de football (Caf). Le quatrième but ivoirien a été inscrit par Max Gradel à la 85e minute. Entré seulement vingt minutes plus tôt, le joueur de Saint-Etienne (Ligue 1, France) a offert la victoire aux «Eléphants». Son but contraint le Sénégal à battre la Côte d’Ivoire par deux buts d’écart, au match retour à Dakar.

Malgré ce quatrième but encaissé à Abidjan, le technicien national reste confiant. «Nous allons nous battre au match retour pour refaire notre retard», soutient Joseph Koto dans l’entretien. Le match retour à Dakar est prévu pour le 13 ou le 14 octobre prochain. «Si la Côte d’Ivoire, poursuit-il, a été capable de marquer quatre buts chez elle. Nous aussi, nous avons les moyens d’en faire autant sur notre pelouse.» Selon le sélectionneur national, les possibilités pour battre les «Eléphants» sont là. «Nous allons essayer de les saisir. J’ai en tout cas confiance en ces jeunes», assure Joseph Koto.

Le technicien national botte en touche les critiques faites sur son équipe. «Mon équipe s’est bien comportée (à Abidjan)», précise Koto. En bon protecteur, il défend ses protégés. «Je suis en tout cas fier de ce que mes garçons ont démontré face aux Eléphants», dit-il. Pour le sélectionneur national, la défaite des «Lions» se justifie. «C’est une équipe très expérimentée de la Côte d’Ivoire qu’on a affrontée. Et mes joueurs ont montré qu’ils avaient également dans les jambes des choses intéressantes», explique l’ancien entraîneur de l’équipe nationale locale. Joseph Koto apprécie le résultat d’Abidjan. Même si, après avoir mené par deux fois au score, son équipe a été malmenée. «On n’a pas été ridicule. On a eu notre chance. Nous avons bien entamé cette partie», analyse-t-il.

Et d’ajouter : «Sur l’ensemble du match, nous avons eu de bonnes séquences et un temps fort. Les garçons n’ont pas été intimidés.» Seulement, Joseph Koto estime que ses joueurs ont été vaincus par l’arbitrage. «Je n’ai pas l’habitude de critiquer les arbitres, mais je crois que sur ce match, les arbitres n’ont pas été très corrects», dénonce-t-il. Selon l’entraîneur du Sénégal, «c’est le genre de décision qui coupe les pieds à une équipe.»

Tout faire pour se qualifier

La page d’Abidjan tournée, Koto se concentre sur le match retour. Il assure avoir tiré toutes les leçons de la première confrontation. «Sur ce match (d’Abidjan) nous avons démontré que la Côte d’Ivoire n’était pas imbattable», note-t-il. Non sans rassurer sur la qualification du Sénégal à la Can 2013. «Nous avons les moyens de nous qualifier. Nous allons tout faire pour décrocher notre qualification au Sénégal.» Pour réaliser cet exploit, Koto compte sur «la solidarité et le don de soi» de ses joueurs. Le sélectionneur national est sûr de décrocher la qualification. «Nous allons travailler sur nos acquis pour renverser la vapeur à domicile», prédit-il. La bande à Didier Drogba est ainsi avertie. Les «Lions» ne se laisseront pas faire devant leur public. «Nous n’allons rien lâcher», promet Joseph Koto.

CAN 2013 : La presse ivoirienne anticipe la qualification des «Eléphants»

La presse ivoirienne a, dans sa livraison d’hier, salué la victoire des «Eléphants» sur les «Lions». Elle se dit optimiste pour la qualification de la Côte d’Ivoire à la Can 2013.

La presse ivoirienne a salué, hier, la victoire de la Côte d’Ivoire sur le Sénégal. Les «Eléphants» ont battu (4-2) les «Lions», en match aller qualificatif à la Can 2013. L’intelligent d’Abidjan titre : Les «Eléphants» gagnent avec «gros coeur» ! Pour nos confrères, «c’est avec gros coeur que les Eléphants ont gagné !». Les coéquipiers de Didier Drogba ont souffert, samedi dernier, avant de venir à bout du Sénégal. L’intelligent d’Abidjan estime que «la manche retour au Sénégal en octobre prochain promet !».

Soir Info écrit, pour sa part, que «Les Eléphants ont démontré leur puissance devant les ‘Lions’ du Sénégal.» Le quotidien ivoirien fait dans l’humour. «L’histoire abidjanaise des ‘Lions’ du Sénégal a finalement tourné en eau de boudin. Les carnassiers sénégalais ont perdu tous leurs crocs (4-2)», ironise-t-il. Pour son confère Le Nouveau Réveil, «les Eléphants ont rappelé sévèrement à l’ordre une équipe sénégalaise qui devra apprendre à respecter leur standing et surtout leur détermination à arracher le ticket de la Can 2013.»

La presse ivoirienne anticipe déjà sur la qualification des «Eléphants» à la Can 2013. «Après cette belle victoire, les Eléphants sont en piste pour la confirmation à Dakar», note Le Patriote. «Les Eléphants posent un pied en Afrique du Sud», écrit Soir Info. Le journal en ligne Connectionivoirienne.net abonde dans le même sens. «Il faudra un miracle au Sénégal lors du match retour dans un mois à Dakar, pour espérer être de la partie en Afrique du Sud l’année prochaine», lit-on sur le site du journal. «Finalistes malheureux de la dernière édition de la Can, les Ivoiriens se positionnent ainsi de fort belle manière pour la qualification à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations en Afrique du Sud», fait remarquer le journal en ligne.

DETECTION DES TALENTS : Abdoul Mbaye prône la redynamisation du sport scolaire et universitaire

Le Premier ministre, Abdoul Mbaye, a appelé hier, à la redynamisation du sport scolaire et universitaire. Cela permettra, selon lui, la détection de nouveaux talents dans le sport sénégalais.

Le sport sénégalais ne détecte plus de talents. Conscient de ce facteur, le Premier ministre (Pm), Abdoul Mbaye, préconise la redynamisation du sport à l’école et à l’université. Il a fait cette annonce, hier, lors de sa déclaration de politique générale (Dpg) prononcée devant les députés. Pour Abdoul Mbaye, le sport scolaire et universitaire favorisera «la détection et l’éclosion de talents dans toutes les disciplines».

L’idée émise par le chef du gouvernement a toujours été réclamée par le mouvement sportif ; ainsi que le financement du sport pour atteindre les objectifs fixés. Sur ce point, Abdoul Mbaye, ancien président de la Fédération sénégalaise d’athlétisme (Fsa), se veut clair. «Les seuls moyens de l’Etat ne suffiront pas pour financer tous les besoins du sport», fait-il remarquer. Il appelle les différents acteurs à «explorer des approches novatrices de financement, en misant sur l’extraordinaire capacité de génération de ressources du sport». Des ressources additionnelles, le sport sénégalais en a vraiment besoin. Mais, il nécessite également des infrastructures de qualité.

Dans sa Dpg, Abdoul Mbaye a fait état d’«un programme ambitieux, étalé sur plusieurs années». Ce, conformément à la volonté du président Macky Sall et de son gouvernement pour accompagner la modernisation du sport sénégalais. Ce programme vise d’une part «l’amélioration du cadre institutionnel de la pratique et de l’encadrement de l’activité sportive». Et de l’autre, «la poursuite du programme de construction de stades régionaux, l’érection de l’arène nationale de lutte, l’aménagement de complexes sportifs de proximité, et la mise aux normes des stades nationaux».

Ce dernier point consiste, selon le Pm, à «répondre aux exigences de l’organisation des grandes compétitions internationales.». La bonne pratique du sport ne se limite pas aux infrastructures. Elle a besoin d’être animée par des hommes de qualité. Abdoul Mbaye assure que le programme «prend également en compte la formation de ressources humaines de qualité, capables d’assurer l’encadrement de base et le suivi de toute la filière de formation du sportif de haut niveau».

Le Premier ministre note dans sa Dpg que «notre jeunesse a également besoin de s’épanouir par le sport devenu un moyen de promotion économique et sociale, un outil de formation à la citoyenneté et de promotion des valeurs de civilité». Ainsi, Abdoul Mbaye rappelle que «le sport est aussi devenu un facteur de rayonnement et d’affirmation pacifique des pays sur la scène internationale».Abdoul Mbaye condamne, par ailleurs, la violence qui mine actuellement le sport sénégalais. Notamment au sein de la lutte et du football. Il lance un appel au mouvement sportif, «pour que, résolument, il mène une lutte énergique contre toutes les formes de violences et d’incivilités». Abdoul Mbaye lâche à l’endroit des acteurs sportifs : «Il nous faut maintenir les compétitions sportives dans un registre strict de convivialité et des valeurs de respect et de fair-play que promeut le sport.»

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