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De minutes en minutes, le Sénégalais se rapproche d’une titularisation en L1 après avoir rattrapé son retard de préparation. Avant OM-Troyes, il nous a accordé une longue interview pour évoquer l’actualité olympienne et la sienne.

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Sur le premier match à Paris, on a vu une équipe de l’OM dominatrice et pourtant une défaite à l’arrivée, ce fût dur à digérer ?
C’était une défaite au goût amer. L’équipe a bien joué, on n’a pas subi, on a eu le monopole du ballon. Le résultat est sévère au-vu de notre prestation. On pouvait espérer au moins un match nul. On s’est créé beaucoup d’occasions mais on n’a pas su les concrétiser.

Comment tu expliques que vous ayez péché autant dans la finition ?
Je mets ce manque de finition sur le compte  de la malchance. On a eu deux ou trois occasions qu’on aurait pu mettre au fond. Le plus difficile était de se procurer les occasions, on l’a fait, mais malheureusement on n’a pas marqué. Le problème était là.

Tu débutes dans ce championnat français. Les médias parlent beaucoup du PSG en vantant leurs mérites. Sur le terrain, as-tu senti une différence énorme avec vous ?
Je ne peux pas dire énorme. Ce que j’ai pu constater, c’est que Paris a une valeur intrinsèque par rapport à ses joueurs. De bons joueurs qui peuvent faire la différence d’un moment à l’autre, surtout devant. Mais, sur le plan collectif, il n’y a pas une grande différence par rapport à nous. Mais le fait est qu’on n’a pas réussi à s’imposer là bas. Il faut le reconnaître, sur ces deux matches, ils ont été plus forts que nous. Même si on aurait mérité de ramener un point lors du match de championnat.

As-tu senti le groupe abattu à la suite de ce premier match ?
Non pas abattu. Le groupe est bien rentré dans le second match en coupe. Dans ce genre de rencontre, les quinze premières minutes sont déterminantes et on s’est bien comportés au début. Dans le déroulé du match, on a ensuite vu que Paris a pris l’avantage dans le jeu. On a pris un but sur un contre comme lors du premier match où notre défense était en situation de un contre un. Même si on a perdu ce second match, je pense qu’on a fait une bonne prestation.

Penses-tu que ces deux défaites face au rival de l’OM ont laissé des traces au niveau mental ?
L’équipe est assez professionnelle pour aller de l’avant. Le plus important est d’aborder au mieux le prochain match contre Troyes et d’essayer de tirer les choses positives des défaites à Paris. On a l’objectif de rester dans les trois premières places et il est très important de s’imposer dès dimanche.

Tu découvres petit à petit ce championnat. Es-tu surpris que les équipes dîtes « petites » donnent autant de difficultés à l’OM à domicile surtout ?
Non, je ne suis pas surpris car, dans ce genre de match, l’adversaire ne laisse pas beaucoup d’espaces et procède en contre. Ouvrir le score est important, car si on court après la marque, cela se compliquera davantage. Il faut les presser, ne pas les laisser respirer, jouer le match tambour battant, mettre du rythme, de l’engagement et c’est comme cela que nous parviendrons à faire un bon résultat.

Comment se passe ton intégration au sein du groupe ?
Je me suis déjà bien intégré. On est un groupe où le vestiaire est sain. Que tu t’entendes bien avec X ou Y n’a pas d’importance, le plus important est que tout le monde s’entende bien. On gagne en groupe et c’est ce que l’on va faire dimanche. Maintenant, il me faut un peu plus de temps de jeu car je ne suis plus à court physiquement et prêt à débuter les matchs. J’attends mon heure avec impatience. Les joueurs doivent savoir attendre pour répondre présent l’heure venue. Marseille est un grand club mais je le savais déjà. C’est un club historique où il y a beaucoup de supporters. Je savais ce qui m’attendait ici. Quand on est dans ce genre de club, il faut travailler davantage et tout faire pour répondre aux attentes car il y a des exigences.

A ton arrivée, tu étais un peu à court physiquement. Est-ce que tu as travaillé plus que les autres pour parfaire ton retard ?
Oui j’ai travaillé avec le préparateur physique qui m’a beaucoup aidé. Il me surveille sur tout ce que je fais. C’est un travail différent du Portugal. On bénéficie d’un encadrement de qualité et c’est important pour les performances du joueur.

Si on devait présenter tes qualités, lesquelles tu louerais ?
C’est difficile de parler de soi même. La mentalité que j’ai du football est que c’est un sport collectif où on attaque et on défend ensemble. Le plus important pour moi est de parler de cet aspect là du jeu.

As-tu parlé de ta situation au coach, comment il compte te faire évoluer ?
Pour le moment, il me dit de continuer de travailler physiquement, de me concentrer sur mon travail. C’est à moi de me fondre dans le collectif pour être au même niveau que ceux qui jouent. Quand je rentre 5 ou 10 minutes, je dois tout faire pour mériter ma place, car au football rien n’est jamais acquis.

Tes objectifs personnels par rapport à cette fin de saison ?
Mes objectifs rejoignent celui du club. Mon objectif personnel n’a pas d’importance. On se doit de terminer dans les trois premiers, on a notre destin en main et on doit tout faire pour ne pas laisser ce destin nous échapper. On fera les comptes à la fin de saison.

 

OM.net

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