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Ceux qui avaient assisté à l’inauguration du stade Alassane Djigo en 2008 ne reconnaitront pas aujourd’hui la pelouse en synthétique qui y avait installée, il y a seulement cinq ou six ans. Grâce à la coopération chinoise, dans le cadre de la réhabilitation des stades régionaux, le stade Alassane Djigo avait été rénové.

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Mais, il souffre actuellement d’une dégradation avancée de sa pelouse ; un tour effectué dans ce stade qui polarise Guédiawaye, Mbao, Yarakh et Pikine renseigne sur l’état défectueux du gazon synthétique qui se décolle en plusieurs endroits de l’aire de jeu. La première raison de cette dégradation avancée réside dans la mauvaise qualité de la matière synthétique utilisée, selon le directeur intérimaire du stade, Massar Diop. « Quand on vous offre, vous n’avez pas le choix. La pelouse qui a été installée ici est de faible qualité et il y a du goudron en dessous. Au contact de la chaleur, ça se décolle », ajoute-t-il.
« Actuellement, c’est le seul stade qui fonctionne et on reçoit en cette période des navétanes 14 zones. Et en 23 jours, c’est-à-dire du 19 octobre au 10 novembre, 86 matches ont été disputés. De 8h à 12h pour les cadets et de 15h à minuit pour les seniors. Même la meilleure pelouse synthétique au monde ne peut supporter cela », avance-t-il comme seconde raison. Face à cette situation, il a indiqué que la mairie est en train de mener la réflexion pour trouver une solution. Pour le moment, une demande a été faite au mouvement navétane d’observer deux jours de trêve afin que la pelouse puisse être refaite en attendant des solutions plus appropriées.

Lesoleil

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