Mame Biram toujours, incertain face à la Tunisie, avez-vous de ses nouvelles?
Bien sûr que j’ai de ses nouvelles. C’est lui qui est entré en contact avec moi pour m’expliquer un peu l’état de sa blessure. Maintenant, je suis en attente toujours des derniers résultats de son analyse, des examens qui vont être faits. Je suis aussi entré en contact avec lui pour voir l’évolution de sa blessure où s’il y a quelque chose de grave ou pas et ce soir, j’essayerai de refaire la même chose avec Mame Biram.
Hier, vous disiez qu’il n’y avait pas encore de plan B, qu’en est-il exactement quand on sait que Mame Biram est beaucoup plus proche du forfait?
Je pense que le plan B, c’est 23 joueurs. Il nous faut 18 joueurs sur la feuille de match et quand vous avez 23, c’est déjà un plan B. Et sur les 23, vous avez 5 joueurs en réserve, donc c’est le plan B. Dans les 18 joueurs, vous en avez 7 sur le banc, donc sur le plan mathématique, il y a la marge de manœuvre.
Maintenant, j’aurai dû en prendre 18 et avoir 7 sur le banc, mais j’ai préféré en prendre 23 qui me permettent d’être dans la réglementation et faire face à des situations qui peuvent se présenter. Donc, nous utilisons les 23 joueurs qui ont été appelés. N’empêche, ce ne sera pas facile de rappeler un autre si Mam Biram est forfait car les convocations sont parties, mais ça va être de la négociation dans une période où les délais sont passés.
Donc, on va voir s’il y a une possibilité en cas de forfait de Mame Biram. Mais je ne peux rien vous dire pour le moment sur son remplaçant. Tout est possible. Pour le moment, j’attends de voir si Mame Biram Diouf sera forfait ou pas et s’il y aura des possibilités de faire venir des joueurs.
Avec ces cadres blessés, vous admettez que vos plans changent ?
On va gérer cette situation avec les joueurs qui sont là, disponibles et en état. Il y a encore un week-end de championnat sans compter la Ligue Europa jeudi avec trois joueurs. Nous allons gérer cela avec les joueurs qui sont là car on n’a pas d’autres solutions même si on regrette les blessés, mais il faut vite se reconcentrer et travailler avec ceux qui sont là. C’est des circonstances qui sont embêtantes. Mais certainement que les absents modifient beaucoup l’approche d’un match surtout qu’on pensait qu’ils allaient être là et d’un coup, ils seront absents. Donc, forcément, ça modifie dans tous les plans et ça me parait évident.