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Absente des deux rendez-vous continentaux, les Pharaons qui avaient été sacrés trois fois de suite (06, 08 et 10) ne pensent pas une seule seconde possible de rater « Maroc 2015 ». La CAN est partie de leur identité. La tâche pourtant est loin d’être une formalité car, dans son groupe (G), la lutte s’annonce terrible avec la Tunisie et le Sénégal, plus le Botswana.

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Les deux premières rencontres au Sénégal le 5 septembre puis au Caire, cinq jours plus tard contre la Tunisie, donneront le ton.

« Si nous voulons nous qualifier, prévient Shawky Gharib, l’entame de la phase de poules est cruciale ». Gharib sait de quoi il parle. C’est un ancien vainqueur de la CAN (1986). Et il a vécu les 5e, 6e et 7e titres de l’Egypte sur le banc à côté d’Hassan Shehata. Il avait aussi dirigé les U20, médaille de bronze lors de la Coupe du monde juniors 2001. Il est en poste depuis le mois de novembre 2013 lorsque la fédération égyptienne l’a nommé au poste précédemment occupé par l’Américain Bob Bradley.

“Notre groupe représente une équation difficile et nous devons commencer sur une note positive. Nous respectons le Sénégal, la Tunisie et le Botswana de la même façon, mais notre objectif est de nous qualifier pour le tournoi final au Maroc. L’Egypte a raté les deux dernières éditions ; cela ne correspond ni notre nom, ni notre réputation “, affirme-t-il.

La nouveauté dans l’équipe c’est la forte présence de joueurs basés à l’étranger, 12 sur un total de 30.

“Pour la première fois depuis longtemps, nous avons un grand bassin de joueurs basés à l’étranger. En plus de ceux expérimentés comme Essam El Hadary, Hossam Ghaly, Hosny Abd Rabou et Ahmed Fathy, il y a beaucoup de jeunes noms et des nouvelles recrues qui sont capables de défendre les couleurs nationales dans les moments à venir. Nous avons essayé de réduire la moyenne d’âge et de construire une nouvelle équipe Pharaons avec une moyenne d’âge de 23 ans “.

Avec la génération d’expatriés, plus les joueurs expérimentés d’Al Ahly et du Zamalek, les Pharaons ne manquent pas d’atouts. Le plus important est sans doute cette farouche détermination de retrouver toute sa place sur la scène continentale.

En stage à Assouan, l’équipe a disputé et gagné un match sur place (1-0) le 30 août contre le Kenya.

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