Décisif lors du match contre le Ghana, Mame Biram Diouf soutient pourtant qu’il y a des moments où il était plus affûté et ses services n’étaient pas sollicités en équipe nationale.
«C’est peut-être que mon heure n’était pas encore venue. J’ai duré dans cette équipe (sa première sélection date du 12 août 2009, lors du match amical contre la Rd Congo, 2-1), mais personne ne m’a jamais entendu me plaindre. J’ai toujours préféré travailler dans mon coin et attendre mon heure. Les gens viennent de s’en rendre compte peut-être, mais cela a toujours été mon crédo. Je rends grâce à Dieu. Le football est fait de hauts et de bas, même si l’on souhaite toujours rester en haut», dit-il dans un entretien avec «L’Observateur».Il est attaquant, dit-il, et comme tout avant-centre dans un terrain, il ne pense qu’à marquer. «Mon objectif, c’est de faire le maximum pour mettre le maximum de buts et permettre à mon équipe de gagner. Je n’ai que ça comme ligne de mire sur le plan personnel et je prends les matches un à un», lâche-t-il.