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Plutôt que de surprendre, l’absence de Demba Bâ pour le match Niger-Sénégal (parmi d’autres) coule de source. Quand on remonte les archives des matches amicaux disputés depuis 2007 qu’il a rejoint l’équipe nationale pour la première fois, le joueur de Newcastle n’a participé qu’à trois matches amicaux. Un avec Amsatou Fall le 14 octobre 2009 contre la Corée du Sud (défaite 2-0). Et les deux autres rencontres datent de janvier dernier, quand les «Lions» préparaient la Can-2012 et qu’il faisait partie du groupe de 23 retenus pour la compétition. Il avait alors joué contre le Soudan (12 janvier 2012) et le Kenya (15 janvier).

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Sinon, Demba Bâ ne débarque en sélection que pour les matches officiels. Comme s’il choisissait ses rendez-vous. Cette fois, son forfait n’est qu’un arbre caché dans la forêt. Car, en matière de patriotisme, les «Lions» ont touché le fond cette fois avec une cascade d’absences dont certaines sont des plus douteuses.

Mais il faut dire que les dirigeants ont laissé le ver pourrir le fruit. On se souvient  de l’«insolence» de Mamadou Niang en 2010. Meilleur buteur de la Ligue 1 à l’époque (18 buts) il avait préféré aller aux Etats-Unis avec Souleymane Diawara, pour ensuite faire un crochet au tournoi de tennis de Rolland Garros, alors que les «Lions» étaient engagés dans les qualifications pour le Mondial-2010.

Si les «Lions» s’étaient qualifiés pour la prochaine Can-2013, il ne fait guère de doute que le match de Niamey aurait enregistré le plein de candidats.

Ce phénomène de banalisation de l’équipe nationale gagne du terrain et prend de l’ampleur. Des solutions idoines s’imposent pour parer à ces «caprices» de joueurs qui se doivent d’être redevables à la nation. Au moment où la France les rejette et leur bouche toutes les issues pour une carrière internationale, c’est par la grâce du Sénégal qu’ils s’offrent un standing Fifa.

Devant ce laisser-aller, n’est-il pas temps de tourner la page  de ces soi-disant «cadres» et donner le plein pouvoir aux jeunes  qui ont toujours montré cette envie de venir porter les couleurs nationales ? N’a-t-on pas l’habitude d’entendre : «Je préfère prendre du recul et me consacrer à mon club» ? Ce discours devrait être coupé à la racine. Il ne nuit pas seulement au Sénégal. Le dernier du genre est Michaël Essien, qui a demandé  au Ghana de ne pas le sélectionner pour la Can-2013. Idem pour Steven Pienaar qui, pour le plaisir de son entraîneur à Everton, prèfère arrêter sa carrière internationale, alors que son pays accueille la  Can-2013.

En matière d’ingratitude, la sanction est simple : courte queue se paye par courte queue…

Source:Walfsport

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