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La décision de la Confédération africaine de football (CAF), relative à l’affaire de la fraude supposée sur l’âge de deux joueurs guinéens U 17, Aboubacar Conté et Ahmed Tidiane Keïta, était très attendue au-delà même des frontières sénégalaises. Sud Quotidien a appris, d’une source basée au Caire (siège de la CAF), que le jury disciplinaire a fini par reconnaître la fraude suite aux documents fournis par la Fédération japonaise attestant que les deux «cadets» du Syli national ont changé leur date de naissance entre le tournoi “Dream Club” abrité par le Japon en 2017 et la CAN des U 17 qui a pris fin le 28 avril dernier à Dar-Es Salam (Tanzanie).

Sud Quotidien avait livré à ses lecteurs et internautes (www.sudonline.sn) en exclusivité, que la Fifa avait décidé de faire rejouer le match de qualification à la Coupe du Monde Russie 2018, Afrique du Sud-Sénégal, à Polokwane suite aux faits avérés de corruption sur l’arbitre ghanéen, Joseph Lamptey. Le journal du groupe Sud Communication est aussi à mesure d’affirmer que le Sénégal a remporté la première manche des prolongations du match Sénégal-Guinée, disputée le 21 avril dernier au National Stadium de Dar Es Salam de Tanzanie, pour le compte des phases de poule de la CAN U-17.
Eliminé sur le terrain suite à un score vierge, le Sénégal avait déposé une réclamation contre deux joueurs guinéens qui auraient triché sur leur âge réel. Une requête qui semble porter ses fruits.

La Guinée ne devrait donc plus représenter l’Afrique à la prochaine Coupe du monde de football des U-17 prévue au Brésil. Ou du moins si le processus qui suit son cours aboutit. En effet, Sud Quotidien a appris de sources dignes de foi que le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF) a reconnu la Guinée coupable de tricherie sur les joueurs Aboubacar Conté et Ahmed Tidiane Keïta ayant pris part à la CAN des moins de 17 ans, en Tanzanie.

La décision a été prise depuis dimanche dernier au Caire. Même si elle tarde paradoxalement à être publiée. Toutefois, une source saisie depuis Le Caire par Sud Quotidien a confirmé que la «sentence» a été notifiée à la Fédération guinéenne de football. Mieux, notre interlocuteur nous a informés que la Guinée a même décidé d’introduire un recours au niveau de la commission de recours de l’instance faîtière du football africain.

Conséquences : Le Syli privé de deux CAN, les Lionceaux dansent la «samba» 

Avec les éléments dont disposent désormais la Confédération africaine de football qui avait pris une «décision en l’état» par manque de preuves irréfutables, il serait difficile de ne pas sanctionner la Guinée. Et pour cause, le Japon qui avait tardé, au début, à livrer les preuves permettant de faire manifester la vérité, a fini par fournir les documents de voyage qui mettent à nu le changement des dates de naissance intervenu entre le tournoi «Dream Club» abrité par le Japon en 2017 et la CAN des U 17.

Mis devant les faits accomplis et acculé par la FSF qui a saisi son avocat, Serge Vittoz, pour introduire une requête auprès du TAS (Tribunal arbitral du sport), le jury disciplinaire de la CAF a fini par revoir sa copie.

Si une telle décision venait à être confirmée, la sentence sera très lourde pour la Guinée dont le football traverse une crise suite à la démission de son président, Mamadou Antoine Souaré de la COCAN 2023. En effet, selon la réglementation de la CAF, en plus de la suspension des deux joueurs, le Syli sera privé de deux Coupes d’Afrique d’affilée, dans cette même catégorie. Quant aux Lionceaux, ils seront autorisés à aller danser la «samba» au Brésil.

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