Le «Sénégal du foot» a toujours la gueule de bois suite à l’élimination-surprise des Lions à la Can ivoirienne. Suffisant pour mesurer la délicatesse de la prochaine sortie, ce mois de mars, de Aliou Cissé et ses hommes dont les faits et gestes seront scrutés de très près.
De retour d’une Can décevante, les Lions reprennent service les 22 et 26 mars prochains, avec des matchs amicaux, respectivement contre le Gabon et le Bénin, à Amiens, en France.
Une première sortie d’après-Can des champions d’Afrique 2022 qui sera scrutée de près car devant préparer les prochaines échéances «mondiales» de juin prochain. Un mois marqué par deux matchs importants, contre la Rd Congo à Diamniadio, suivi d’un déplacement, quelques petits jours après, en Mauritanie.
Evidemment, le curseur sera surtout mis sur la réception début juin des Léopards. Un match à fort enjeu avec comme objectif la première place du groupe. Suffisant pour mesurer l’importance des amicaux de ce mois de mars.
Aliou Cissé doit savoir qu’il est vraiment en sursis !
Et à ce niveau, on peut dire que Aliou Cissé, qui est en sursis, après une Can catastrophique, joue gros car très attendu sur ce qu’il va proposer au «Sénégal du foot» après l’échec de la Can ivoirienne. Un échec qui retentit toujours dans les coulisses de la Tanière. Un échec d’autant plus regrettable que Cissé pouvait l’éviter s’il avait privilégié les fondamentaux liés au système de jeu, pour ne pas dire au coaching d’une manière générale.
Car, plus d’un mois après l’élimination précoce de la bande à Sadio Mané, on ne comprend toujours pas qu’est-ce qui a pris au sélectionneur pour laisser les Eléphants marcher sur les Lions, dans un match qui était pourtant à leur portée.
Des superviseurs bouche bée !
Qu’est-ce qui est arrivée à Cissé pour se laisser piéger par un tout nouveau dans la profession, Emerse Faé ? Pourquoi il s’est montré impuissant sur le banc pendant 120 minutes face à une équation qui était pourtant «facile» à résoudre, selon plusieurs spécialistes ?
Des questions qui fusent et dont on n’arrive toujours pas à trouver les bonnes réponses, tellement la gifle ivoirienne a été dure à encaisser pour des champions d’Afrique qui visaient le «back to back». Et d’ailleurs cette impuissance de Cissé vient confirmer ce qu’on a toujours écrit, à savoir qu’il est «trop seul» sur le banc. D’où l’autre question qui revient au galop : Cissé parle avec qui ?
Cissé parle avec qui sur le banc ?
Car on a l’impression qu’il ne parle ni avec ses adjoints, Régis Bogaert et Pape Thiaw, encore moins avec son capitaine Kalidou Koulibaly. D’ailleurs, nous souffle-ton, ses trois superviseurs à la Can, qu’il a rencontrés, en compagnie du Dtn, Mayacine Mar (?), avant le match contre la Côte d’Ivoire, sont aussi restés bouche bée, en regardant le match, parce que surpris par son coaching fantomatique.
Comme quoi, c’est un Aliou Cissé en sursis qui sera sur le banc contre le Gabon et le Bénin. Car tous les yeux seront braqués sur ses faits et gestes. Et la pression sera encore plus grande lors des deux matchs de juin prochain, qui pourraient être décisifs sur la route du Mondial.
Du coup, forcément Cissé sera obligé de se remettre à l’endroit, d’opter pour une révolution XXL, au moment de concocter sa liste, attendue la semaine prochaine ; au risque de ne pas voir renouvelé son contrat, qui prend fin en août prochain.
En attendant, on devrait avoir, aujourd’hui, un avant-goût de l’ambiance d’après-Can, avec la réunion du Comité exécutif de la Fsf, prévue ce matin à partir de 9 heures.
