Le recrutement du sélectionneur national…
Le dossier est en train d’avancer. J’ai espoir que dans le courant du mois de décembre, nous connaîtrons le nom de notre futur entraîneur. Le temps presse, c’est vrai. Nous-mêmes nous pensons qu’il est important d’aller vite. La Direction technique nationale a fini de faire le travail préparatoire pour dégager une short-list. Le ministère sera saisi dès cette semaine. Et dès que l’Etat réagira, nous finaliserons rapidement avec l’entraîneur qui a été choisi. Je pense que d’ici quelques jours, au plus tard fin décembre, nous aurons le nom de l’entraîneur.
La short-list en question ?
Je ne saurais en dire plus… Il est important de laisser la primeur à l’autorité ‘à qui nous allons la soumettre. Mais ce qu’on peut dire, c’est que certains noms dont on a déjà entendu parler, et qui nous paraissaient incontournables y figureront, comme Giresse (Alain), Santini (Jacques), Aliou Cissé et d’autres moins connus. Laissez-nous donner la primeur à l’autorité et ensuite nous ferons le choix librement, avant qu’il ne vous soit communiqué.
Dossiers de candidature des prétendants…
Je peux dire que dès que le poste a été vacant, nous n’avions pas eu besoin d’aller contacter les entraîneurs. Nous n’avons pas eu à les démarcher. Ce sont eux-mêmes qui se sont proposés, Ceux qui étaient susceptibles de nous intéresser se sont proposés spontanément C’est la preuve qu’il y a une certaine attraction que l’équipe nationale exerce sur les techniciens du monde entier. Cela montre qu’il y a un potentiel existant et que le Sénégal constitue un environnement propice pour ces entraîneurs qui veulent s’exprimer et faire des résultats. Et cela nous rassure quelque part.
Le «piège» de l’inexpérimenté Aliou Cissé…
Je ne pense pas qu’il faille prendre ça comme un piège. Dans un contexte où nous sommes à la recherche d’un entraîneur, il est normal que les observateurs du football, et même le Sénégalais lambda, puissent se prononcer et avoir leurs points de vue. Nous les prenons en compte, mais sans en faire des éléments d’appréciation déterminants. Nous gardons toute notre objectivité par rapport au choix à faire. Même si l’on a défini des critères, quel que soit l’entraîneur qu’on prend, il y a des plus et des moins. C’est-à-dire qu’il y a des atouts et des faiblesses sur chaque dossier. Très souvent effectivement, un atout peut être contrebalancé par un point faible et vice-versa. Peut-être qu’Aliou à la faiblesse de l’inexpérience qu’on lui oppose. Mais d’un autre côté, il a le vécu au niveau de l’équipe en tant que joueur et en tant qu’entraîneur. Etant dans le staff depuis quelque mois, dans l’option d’une continuité il peut être un élément important Mais il faut préciser que la recherche d’un entraîneur de haut niveau ne laisse aucune place à la complaisance. S’il devait être choisi, ce serait parce que la fédération comme l’Etat pensent qu’il est l’homme de la situation.
Alain Giresse, en pourparler avec la Libye hors course?
A partir du moment où il a déposé son dossier et que nous avons eu confirmation par son agent qu’il est encore en course et que, de notre côté, il n’y a aucune garantie qu’il sera choisi, on ne peut pas l’empêcher d’écouter d’autres sirènes. Ce qui peut lui offrir une alternative, au cas où il ne serait pas choisi par le Sénégal. Partant de là, c’’est normal qu’on entende son nom cité ailleurs. Mais il a tenu à faire confirmer sa disponibilité à travailler pour le Sénégal.
Salaire du prochain sélectionneur…
C’est une fois le choix fait qu’on parlera véritablement de la rémunération et du statut de l’entraîneur. A partir de ce moment bien sûr, l’Etat pourra nous préciser les limites à ne pas dépasser. On espère seulement que ce plafond sera suffisamment élevé pour pouvoir nous doter de l’entraîneur de haut niveau que l’on attend. Tout dépendra des discussions que nous allons mener avec l’Etat, dont nous ne connaissons pas les contraintes. Toutefois, nous savons que l’Etat est très motivé pour faire un bond qualitatif au niveau du management de l’équipe nationale.
Maintenant, il va sans dire qu’il y a des entraîneurs qui, sur le marché, ont un certain standing et qui très souvent n’accepter.lt pas de descendre au-delà d’un certain montant. Mais tout ça est du domaine réservé de l’Etat. A notre niveau, nous ferons avec les moyens disponibles pour choisir le meilleur profil au meilleur prix, compte tenu des contraintes d’ordre budgétaire, mais aussi de la volonté politique de l’Etat. Je pense que le ministre a annoncé la couleur en disant qu’ils vont restreindre le budget (alloué au football). J’espère que ça n’aura pas de conséquence sur le choix de l’entraîneur.