Le temps des matches en tribune semble lointain pour Bayall Sall. Désormais il enchaîne les titularisations et gagne la confiance de son entraîneur. Peut-être le début d’une nouvelle aventure en «Vert».
Bayal Sall s’est remis à goûter les joies du footballeur au quotidien. Abonné aux tribunes et aux bancs de touche depuis deux saisons, il a ressuscité sous la peau du titulaire. Samedi, face à Troyes (2-0), c’était sa deuxième titularisation consécutive de la saison. Une performance symbolique, puisque la dernière fois où il avait enchaîné deux titularisations c’était lors de la saison 2010-2011. Presque une éternité.
La suite avait été un long chemin de croix, avec sa mise à l’écart prononcée par son entraîneur Christophe Galtier, puis son exil raté à Nancy (2 matches disputés en 6 mois la saison dernière). Un sombre tableau loin de l’image qu’il dégage aujourd’hui. Pour son premier match, il avait marqué les esprits en tenant en respect Zlatan Ibrahimovic, meilleur buteur du Psg et championnat (10 buts). L’international suédois avait même fini par voir rouge. Samedi, face à Troyes devant son public de Geoffroy Guichard sa note de 5 étoiles témoigne d’une prestation acceptable.
Les prémisses de cette renaissance de Bayal Sall étaient déjà apparues lors de la 8e journée. Entré en jeu face à Nancy (4-0) à quatre minutes de la fin, il avait vécu ses premières sensations stéphanoises depuis de saisons disette. Mieux, ce match traduisait la nouvelle confiance placée en lui par Christophe Galtier. La confirmation intervint lors de la journée suivante à Nice (1-1), où Bayal, appelé à remplacer Kurt Zouma sorti sur blessure, disputa 27 mn. Rebelote en 8e de finale de Coupe la Ligue à Sochaux (3-0), où Mignot, blessé à la 42e mn, lui céda sa place.
Christophe Galtier commençait alors à apprécier positivement, qui confie : «Ses rentrées contre Nice et Sochaux m’ont conforté dans l’idée de le faire débuter contre le Psg. Face à Paris, il n’a pas joué par défaut ou par hasard. Certes Jean Pascal Mignot n’était pas certain de tenir 90 minutes, mais j’avais aussi d’autres options. Sa titularisation est le fruit d’un travail qu’il a effectué depuis le début de saison à l’entraînement. Du moment où il est concentré, déterminé, à l’écoute, il reste un joueur intéressant. Nous verrons s’il a retrouvé le niveau qu’il avait auparavant avec l’enchaînement des matches. Nous verrons au fil des semaines s’il parvient à saisir les opportunités qui lui seront présentées. Ça lui appartient», avait-t-il confié avant le match contre Troyes.
Pour Bayall Sall, qui aura 27 ans le 30 novembre prochain, le temps de la maturité a sonné. En début de saison, il avait accepté de diminuer sons salaire pour rester dans le groupe des «Verts». Il est peut-être en train de récolter le fruit de ses sacrifices.
Source: WalfSports
