NASSAU, BAHAMAS - APRIL 27: Lansana Diassy #9 of Senegal celebrates scoring a goal with team mates Mamour Diagne during the FIFA Beach Soccer World Cup Bahamas 2017 group A match between Ecuador and Senegal at National Beach Soccer Arena at Malcolm Park on April 27, 2017 in Nassau, Bahamas. (Photo by Dean Mouhtaropoulos - FIFA/FIFA via Getty Images)
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  • Lansana Diassy est le pivot de l’équipe du Sénégal
  • Il a terminé meilleur buteur de la CAN 2018 de Beach Soccer
  • Il partira au Paraguay avec ambition et confiance

Difficile à mesurer, dure à emmagasiner, compliquée à expliquer, la confiance est un facteur déterminant dans la réussite d’un joueur et d’un collectif. C’est à elle qu’on doit un enchaînement de buts d’un attaquant ou une série de victoires d’une équipe. C’est à elle qu’avoue “carburer” Lansana Diassy pivot de l’équipe du Sénégal de Beach Soccer, championne d’Afrique en titre.

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Meilleur buteur de la compétition continentale avec huit buts, le numéro 9 sénégalais est le seul joueur à avoir inscrit au moins un but lors des cinq rencontres du tournoi qualificatif africain. “La confiance est essentielle”, confirme-t-il au micro de FIFA.com lorsqu’on lui demande le secret qui se cache derrière cette régularité. “Celle que j’ai en moi, comme celle que mes partenaires ou mes entraîneurs me font. Et puis il y a le travail évidemment. ”

Lansana Diassy en bref

: à Dakar, le 6 avril 1990
Taille : 1m95
Club : Golf Beach Club de Dakar
Modèle : Zlatan Ibrahimovic
Club de cœur : Paris Saint-Germain
Numéro : 9
Poste : Pivot

C’est aussi la foi d’un entraîneur en lui qui l’a conduit à s’écarter du football “traditionnel” auquel il a longtemps joué, pour se consacrer au beach soccer il y a quelques années, et devenir un des meilleurs joueurs de son pays : “On m’a invité un jour à un tournoi, et un coach m’a dit que j’avais toutes les qualités pour réussir dans cette discipline. Je l’ai cru, j’ai persévéré, j’ai bossé, et j’en suis là…”

“Là”, ce n’est pas loin du sommet de la hiérarchie mondiale. Diassy s’apprête en effet à disputer, au Paraguay, sa deuxième Coupe du Monde de Beach Soccer consécutive. Aux Bahamas, il y a deux ans, pour son baptême du feu, son équipe et lui avaient atteint les quarts de finale de l’épreuve. “C’est un très beau souvenir pour moi. Évidemment, il y a eu un peu de frustration lors de notre élimination en quart, mais je préfère garder le positif : c’était ma première coupe du monde, j’ai marqué… et j’ai vécu une superbe expérience.”

Expérience VS Confiance

Autre élément essentiel dans la réussite d’un joueur, l’expérience est d’ailleurs elle aussi “difficile à mesurer, dure à emmagasiner, compliquée à expliquer”. D’après Diassy, c’est à ce manque d’expérience qu’on doit les éliminations précoces et répétées de son équipe en Coupe du Monde, malgré ses sept participations à l’épreuve reine.

“Nous nous sommes améliorés au fil des années”, souligne le numéro 9, rappelant au passage que le Sénégal a réalisé sa meilleure performance en Coupe du Monde il y a deux ans précisément. “Il faut nous laisser du temps : le travail et l’expérience des grands rendez-vous vont encore nous faire grandir. A titre personnel, je ne suis par exemple plus le même joueur qu’il y a deux ans : j’ai progressé tant techniquement que mentalement. J’ai hâte de le prouver.”

L’opportunité lui sera donnée à partir du 21 novembre prochain à l’occasion de la Coupe du Monde de Beach Soccer de la FIFA 2019. Au premier tour, Diassy et le Sénégal ont rendez-vous avec le Bélarus, les Emirats Arabes Unis et la Russie, double championne du monde, contre laquelle les Lionsdébuteront leur campagne mondialiste. L’occasion idéale de voir si la confiance peut prendre le pas sur l’expérience.

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