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Recrue phare de l’été dernier (17M euros et bonus), l’international sénégalais de Rennes, Ismaïla Sarr, semble plafonner ces derniers temps. Une étape pour son coach actuel, Sabri Lamouchi, comme pour Philippe Hinschberger, qui l’a entraîné à Metz.

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«Des garçons qui vont vite, j’en ai connu… Mais, comme lui, je n’avais jamais vu ça ! Quand «Isma» passe entre deux mecs, on a l’impression qu’ils sont arrêtés ! Il est capable de décoincer un match sur n’importe quelle action, c’est un plus dans le sprint final pour Rennes.» Philippe Hinsch­berger, son ancien entraîneur à Metz, reste admiratif.

Sous les couleurs lorraines, Sarr s’est révélé la saison dernière, avant de rejoindre la Breta­gne en juillet contre un chèque de 17 M euros, hors bonus, pouvant faire gonfler le transfert à 30 M euros, dixit le président messin Bernard Serin.
Blessé à la malléole en septembre dernier et absent trois mois, le Sénégalais a retrouvé la compétition en janvier. Depuis, c’est le titulaire indiscutable du couloir gauche. Décisif à chaque match entre les 26e et 30e journées (3 buts, 1 passe décisive et 1 penalty provoqué), le futur Mondialiste avec le Sénégal semble, depuis, plafonner, se montrant parfois brouillon.

«Il a besoin de durcir son jeu, d’avoir un peu plus de volume…»
Contrecoup de son retour à la compétition ? «Forcément, mais, depuis quelque temps, je le trouve mieux. Mieux dans sa tête, comme physiquement, po­si­tif, comme à son habitude, a dit Sabri Lamouchi. Il a des choses à améliorer dans son jeu. Dans ses première et dernière touches, il peut apporter les choses différemment, il peut, en tout cas, se mettre dans de meilleures dispositions… Il est jeune.»

Car Sarr n’a que… 20 ans et dispute seulement sa deuxième saison européenne. «Quand il est arrivé à Metz, il était très, très brut dans son jeu, avec uniquement sa vitesse et beaucoup de courses en ligne droite. Il était timide, ne parlait pas ou alors en wolof, ajoute Hinsch­berger. Au départ, ça a été un très bon joker, provoquant beaucoup de penalties (quatre). Sur la deuxième partie, il a explosé, avec des buts de classe… Il nous a ramené 20 points l’an dernier (sur 43), même s’il était devenu la cible des défenseurs, subissant 7/8 fautes par match. On l’a eu six semaines en début de saison, ce n’était plus le même joueur : il était devenu affamé.» «Sur le terrain, il est très expansif, a besoin de percuter, dribbler, tenter des choses. On l’incite à ça», ajoute Lamou­chi.

Pisté par Monaco, Barça…

Même avec sa réputation de simulateur, affublée par certains dirigeants ? «On lui colle une mauvaise étiquette, peste le coach rennais. Il a besoin de durcir son jeu, d’avoir un peu plus de volume, de force, dans ses conduites de balle, dans sa protection. C’est l’étape suivante s’il veut jouer à l’étage au-dessus et grandir.»

Pour l’heure, l’As Monaco s’intéresse à lui, le Barça continue de suivre sa trajectoire. Elle doit reprendre son cours ascendant. Pour aider Rennes à grimper vers la Ligue Europa.

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