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D’ici le début de la CAN 2015 Guinée Equatoriale, Galsenfoot.com vous présentera l’effectif du Sénégal avec la collaboration du groupe  » Les Spécialistes : Nul n’entre ici s’il ne parle FOOT !  » qui regroupe des férus du football sur Facebook.

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Aprés la présentation du gardien de but, Bouna Coundoul, Galsenfoot.com vous présente ce soir le défenseur central, Papy Djilobodji.

Nom Complet: El Hadji Mison Djilobodji
Age :26 ans
Né le: 1 décembre 1988
Taille :1.93 m
Poids :82 kg
Numéro : 3
Poste :Défenseur
Club actuel :FC Nantes

Tous ceux qui le côtoient décrivent un garçon toujours souriant, poli, respectueux, simple. Le portrait de l’élève modèle en somme. « C’est quelqu’un de très attachant, qui aime rigoler. Dans un groupe il est très agréable à vivre même s’il est très réservé et ne parle pas beaucoup », explique son coéquipier Issa Cissokho. « Papy est une personnalité unique, il est dans son monde. Vous n’entendez jamais le son de sa voix et tout va toujours bien quand vous lui posez la question » , renchérit un des proches du défenseur central.

Carriére

En 2009, alors qu’il n’a que 20 ans et n’a jamais quitté le Sénégal, un intermédiaire africain basé en France décide d’emmener Papy et trois autres joueurs Sénégalais pour leur faire passer des test en Europe.
Premier échec à la Lazio de Rome suivi d’un second à Lille où après trois jours d’essai, il ne convainc pas Jean-Luc Buisine, responsable à l’époque de la cellule de recrutement, qui reconnaît aujourd’hui s’être trompé.
Papy atterrit alors finalement en région parisienne dans le club de CFA de Moissy-Cramayel. Au bout de quelques matchs, il tape dans l’oeil des recruteurs nantais, qui, sous la pression de l’AJ Auxerre et Saint-Etienne, est obligé de l’enrôler dès le mercato hivernal contre un chèque de 100.000 euros.
« La première fois que je suis allé le voir avec Moissy-Cramayel, au bout de 3 minutes, il marque de la tête sur un corner, à la 6ème, à 25 mètres il met une fusée du pied gauche sur la transversale et à la 10ème un adversaire déborde sur le côté, il le découpe, prend un rouge direct et écope de 4 matchs. En dix minutes j’avais tout vu » , se souvient Gilles Favard, à l’origine de sa venue au FC Nantes. « Ça faisait trois jours qu’il était arrivé et lors d’un jeu à l’entraînement, il a un petit incident avec Djordjevic qui lui parle mal. Et là, il le prend par le cou et commence à l’étrangler. Djordjevic était tétanisé » , raconte hilare Jean-Marc Furlan, l’entraîneur qui l’a fait débuter en professionnel.

En avril de la même année, Papy attrape au cou Djamel Abdoun qui ne touche plus terre. « Si on ne les séparait pas, Abdoun ne respirait plus », précise un ancien dirigeant. « La première fois qu’il est arrivé au club ça a été un drame dans le parking. Il a pété une aile à l’un, rétro à l’autre…Il avait son permis sénégalais mais il ne savait pas conduire » , se souvient Favard.

Mais le gamin impétueux a mûri et s’est assagi. « Quand il est arrivé il était brut de décoffrage sur le terrain comme en dehors. Mais aujourd’hui il s’est lissé » , assure un de ses proches. « Avant il balançait beaucoup les ballons, aujourd’hui il ne le fait pratiquement plus. Techniquement, il a beaucoup progressé » , ajoute Cissokho. « Il a aussi gagné en confiance et en sérénité. Il dégage une telle force mentale et une telle force physique qu’il nous rassure et nous met en confiance. On sent la différence quand il est là ou pas « , conclu Furlan.
Aujourd’hui plusieurs écuries européennes s’intéressent à Djilobodji , qui quittera probablement le FC Nantes l’été prochain

En sélection

Le 31 juillet 2013, il est appelé pour la première fois en sélection nationale du Sénégal en compagnie de son coéquipier Issa Cissokho en vue d’un match amical face à la Zambie.
Le 14 août 2013, il honore ainsi sa première sélection avec l’équipe nationale sénégalaise face à la Zambie (1-1).Depuis il n’est jamais sorti de cette équipe devenant ainsi l’un des joueurs clé d’Alain Giresse.

Son avis sur la CAN

« Je pense que toutes les poules sont compliquées, a t-il dit à wiwsport. Quand on aborde une phase finale de Coupe d’Afrique, il n’y a plus de poule facile. En Afrique, il n’y a pas de petite équipe et on s’est mis dans la tête qu’on s’apprête à rencontrer les meilleures équipes du continent. Maintenant qu’on connaît la composition de toutes les poules, ce qui compte, c’est la préparation à faire pour arriver dans la compétition dans une condition optimale. Le staff technique va s’y atteler. Pour ce qui nous concerne, il s’agira de continuer à faire des performances en club, en évitant de se blesser tout en gardant la forme. Personnellement, je ne fais jamais de fixation sur l’adversaire. Que la poule soit jugée facile ou difficile, je ne m’y attarde pas trop. Pour moi, le plus important, c’est le niveau que nous devons avoir. Nous savons jouer au football, il faudra le prouver sur le terrain et montrer la détermination nécessaire pour gagner nos matches, qu’importe la qualité de l’adversaire en face »

Forces: puissance athlétique, relance, jeu de tete, bon dans les duels, solide mentalement

Faiblesses : placement, excès d’engagement, prend trop de risque en défense, manque de présence offensive.

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