Dans un groupe supposé être celui de la mort où l’Algérie est flattée comme grand favori, le Sénégal A une particularité qui fait ses atouts : Il a appris de ses erreurs, un parcours exceptionnel en éliminatoire et l’expérience de son entraineur……
Exorciser «le mal» de Bata
La chute des Lions à Bata est historique : trois défaites en autant de matches, zéro pointé. C’est à vite oublier ! En 2012, les Lions ont traversé les éliminatoires avec brio, mais ont chuté devant des équipes à l’époque de moindre envergure (Zambie, Guinée Equatoriale et la Libye). Pour un retour dans ce pays, la tâche pour chasser le diable n’en est pas des moindres, surtout quant les Lions auront à faire avec des adversaires beaucoup plus corsés (Ghana, Algérie et Afrique du Sud). Contrairement à l’édition de 2012 où les Lions avaient un statut de favori, ils s’affichent cette édition en grand outsider. Un atout et une motivation supplémentaire pour s’affirmer en grand d’Afrique. Visiblement, tous semblent avoir appris des erreurs du passé : l’euphorie…..
Un parcours d’exception en éliminatoire
Après deux ans de disette, le Sénégal s’est ressaisi pour arriver à ce stade. La reconstruction entamée après la débâcle de Bata semble prendre forme. Les péripéties ont permis de dégager une crème. L’animation offensive, l’atout primordial des Lions, a repris sensation. La concurrence est devenue plus accrue, avec de nouvelles races d’attaquants. La défense, le tendon d’Achille de l’équipe, s’est remise de ses erreurs (ndlr : les buts matinaux), et n’ouvre plus facilement ses vannes. Le Sénégal est d’ailleurs la meilleure défense, derrière le Cameroun, pour n’avoir encaissé qu’un seul but. Des acquis qui redonnent un nouveau visage à l’équipe.
Son coach, l’expérience
Avec le Sénégal, Alain Giresse va participer à sa troisième Can, après celles enregistrées avec le Gabon et le Mali. Une nette progression : une place de quart de finaliste avec les Panthères et de demi-finaliste avec les Aigles du Mali. Avec ces deux équipes, il a croisé des ténors africains, notamment, le Cameroun et la Côte d’Ivoire. Un vécu africain qui peut être est une plus value pour les Lions.
