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Le ministre des Sport a mis, lundi, la pression sur le sélectionneur nationale, Alain Giresse, le menaçant à la limite de revoir le contrat si une victoire sénégalaise ou un match nul des Lions n’était pas au rendez-vous comptable, le 15 novembre prochain en match comptant pour la cinquième et avant-dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations en 2015 au Maroc.

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En marge de l’ouverture ce lundi de la Commission consultative permanente sur la formation des cadres (Ccpfc), le ministre des Sports qui présidait cette rencontre, est revenu sur les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations de football. Matar Ba a aussi évoqué la question du vol spécial, la rencontre du Sénégal contre l’Egypte comptant pour la 5ème journée et les objectifs fixés à Alain Giresse, l’entraineur de l’équipe nationale de football.

Les objectifs fixés à Alain Giresse

«Il nous faut jouer dignement contre l’Egypte. Je suis sûr que sur le plan technique et organisationnel, nous avons la possibilité de rentrer avec les points positifs. Il faut maintenant que chacun joue son rôle. On a signé avec un entraîneur à qui on a fixé des objectifs. Ces objectifs seront atteints ou le contrat sera revu. Pour le moment, on n’a encore rien perdu. Il nous faut de la sérénité et de la générosité. Les Sénégalaisdevront être dans cette même dynamique, pour permettre aux joueurs d’avoir la détermination qu’il faut. Que les joueurs soient à l’aise, que toute la pression qu’on est en train de subir se transforme en pression positive. C’est comme ça qu’on pourra remporter ce match contre l’Egypte ».

Vol spécial Sénégal-Egypte

«Il faut se concentrer sur l’essentiel. Aujourd’hui au-delà de ce vol spécial, c’est d’une mobilisation exceptionnelle qu’il s’agit, de la part des Sénégalais et des acteurs. Il ne faut pas qu’on se focalise sur un viol spécial. Même s’il n’y avait pas ce vol spécial, les Sénégalais veulent une qualification. L’Etat, la Fédération, les joueurs et l’encadrement, doivent se donner la main pour contourner les obstacles. Mais pour revenir un peu en arrière, depuis qu’on est là, les instructions du Président de la République ont été suivies à la lettre. Il nous a instruit de mettre nos athlètes, même au-delà du football dans les conditions de compétition».

Les efforts consentis pas l’Etat

«C’est pourquoi, nous nous sommes battus pour faire en sorte que le stade Léopold Sédar Senghor soit aux normes pour qu’on puisse accueillir l’Egypte. Ça été fait et nous avons gagné. Pour rallier le Botswana et jouer à Gaborone, nous avons mis à la disposition de l’équipe nationale un vol spécial de 200 millions Fcfa. Contre la Tunisie il fallait encore un vol spécial de 53 millions Fcfa. Nous allons faire face à l’Egypte, la fédération est en train de se réunir, il y a eu d’abord un comité Ad Hoc et une commission mixte. Ils nous ont fait des propositions, mais nous sommes dans un pays qui ne dispose pas d’autant de moyen. Nous sommes en train de réfléchir pour voir ce qu’il faut faire pour mettre dans d’excellentes conditions de compétition. Cela se fera même si c’est au delà d’un vol spécial, l’Etat est déterminé à continuer à accompagner le staff technique, de la Fédération et des joueurs. D’être dans les conditions de performance».

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