Publicité

Le successeur de Joseph Koto sera connu ce mercredi, si le bras de fer ministère-Fsf, sur les critères du choix du coach ne compromet pas la délibération. Aliou Cissé est un des candidats les plus influents, on pourrait estimer sa chance en trois points. L’effet nostalgique de 2002.

Ça sera comme une récompense pour bonne conduite, si Aliou Cissé venait à être nommé coach du Sénégal, en remplacement de Joseph Koto, coach déchu. Le chemin pour tout cela est déballé. Les sénégalais sont encore nostalgiques des œuvres de la génération 2002 et n’importe quel acteur de cette date historique, demandeur d’un service concernant l’équipe nationale, sera accueilli à bras ouvert. Surtout quand il s’agit de l’ex-capitaine Aliou Cissé, on n’hésiterait pas à le satisfaire, pour avoir été un des éléments clé de cette consécration. Son bénévolat avec les olympiques et récemment en équipe nationale A au Niger lui dresse déjà les lauriers. Seul bémol, le soutien du lobby qui a échoué pour faire revenir Bruno Metsu à ses côtés.

La situation financière du pays

Publicité

Le budget du ministère des sports, voté récemment, avec une légère amélioration fixée à 0 ,4%, est preuve que l’état du Sénégal n’est pas prêt à investir des sommes colossales dans le football. D’ailleurs, le nouveau ministre des sports, Mbagnick Ndiaye a, concernant le dossier du coach des Lions, fait savoir que l’état ne serait pas prêt à payer plus de 20 millions de nos francs à un sélectionneur. Et il n’y a pas longtemps, M. Ndiaye a exprimé son souhait d’amoindrir le budget du football, au profit d’autres disciplines déshéritées. Toutes ces considérations dénotent le recul de l’état vis-à-vis d’un entraineur étranger qui serait plus coûteux pour lui. Dans ce cas, la candidature d’Aliou Cissé, extirpée d’une soixantaine de candidatures, pourrait être acceptée. Parce qu’à bon prix.

Le syndrome Joseph Koto

Il n’y a pas photo entre le dossier d’Aliou Cissé et ceux des ténors comme Alain Giresse, Jacques Santini et autres. La différence, c’est le haut niveau. Cependant, on peut toujours s’attendre à un miracle, quand c’est la Fsf qui choisit. Les erreurs sont monnaies courantes, dans le choix de la fédération sénégalaise de football. Et ce n’est pas un secret de polichinelle. La fédé a souvent fait plaisir à un ministère qui pleurniche sur l’aspect financier pour ensuite, payer les pots cassés. C’est le cas présentement. Le ministère s’immisce totalement dans la gestion des fédéraux, en ce qui concerne les critères du choix de l’entraineur. La Fsf a indiquée ses critères de choix, depuis belle lurette : un entraineur expérimenté ayant accédé en demi-finale de la Can ou l’avoir remportée. Pourquoi remettre en question ces critères ? La crainte d’avoir un choix par défaut n’est pas à exclure encore. Tout comme Joseph koto, Aliou Cissé pourrait être parachuté à la tête des Lions par défaut. Et le cas échéant, ce sera contrat d’essai qui concernera la qualification à la coupe du monde 2012.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici