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Ce n’est pas une compétition qui a beaucoup souri au Sénégal. En cause, deux participations (les deux premières éditions) en 6 phases finales. La nouvelle génération veut changer ça et faire plus.

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Désormais champion d’Afri­que chez les Séniors, le Sénégal veut emmener toutes ses catégories vers les sommets dans les compétitions. Et cela, après une qualification des Lions en huitièmes de finale du Mondial au Qatar, avant d’être éliminés par l’Angleterre.

Mais le pays entretient une relation compliquée avec le tournoi réservé aux sélections locales sur le continent. Pour accéder à cette troisième édition, le Sénégal a dû passer par les tirs au but pour dominer la Guinée 5-3 (1-1 sur l’ensemble des deux matchs aller et retour) ; le Syli qui a terminé sur le podium lors de l’édition 2020.

Une équipe coachée par Pape Thiaw, ancien international sénégalais de la génération 2002. Adjoint de Joseph Koto, décédé l’année dernière, il a pris les rênes de l’équipe avec le succès qu’on connaît désormais. Une qualification pour le Chan après 11 ans, avec pour objectif de faire mieux que la 4e place en 2009.

Pour cela, le technicien sénégalais pourra compter sur certains cadres de l’équipe à l’image du gardien du Casa, Aliou Badara Faty. Avec son statut de champion d’Afrique et auteur d’un doublé national (Cham­pionnat-Coupe) avec le Casa Sports, il a pris des galons chez les locaux. Il a été l’un des grands artisans de la qualification du Sénégal pour l’Algérie avec ses arrêts dans la séance des tirs au but face à la Guinée.

A noter que le Sénégal est logé dans la poule B avec la Rd Congo, sacrée en 2009 et 2016, la Côte d’Ivoire (troisième en 2016) et l’Ouganda.

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