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Cheikh Seck, ancien gardien de but international du Jaraaf de Dakar, élu ce dimanche à la présidence de son club formateur, a annoncé que l’un de ses premiers chantiers est de doter ce club d’un siège fonctionnel. «A la fin de mon mandat, dans les quatre prochaines années, je veux que les gens trouvent quelque chose ici», a-t-il dit parlant de la pierre posée dans l’enceinte de Kër Jaraaf où il s’est retrouvé autour de la famille du Jaraaf après son élection dans un établissement hôtelier de la capitale dakaroise.

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Parlant de grande responsabilité suite à cette confiance placée en sa modeste personne, l’ancien portier international se dit prêt à relever le défi. «Je vais donner le meilleur de moi-même. Mais tout seul, je ne peux pas le faire», a-t-il averti, appelant à l’unité de l’ensemble de la famille du Jaraaf autour de sa personne pour faire avancer le club.
Revenant sur son élection à la tête de l’équipe de la Médina, il a rappelé qu’il n’avait jamais imaginé cela avant de dire que nul ne peut fuir ses responsabilités. «Moi, le Jaraaf m’a tout donné et en acceptant cette responsabilité, j’essaierai de rendre à ce club ce qu’il m’a donné», a-t-il dit rappelant l’avoir intégré alors qu’il était âgé de huit ans.
Pour le quinquagénaire, il est clair qu’il est temps de construire un grand club, mais cela ne peut se faire en un tour de main, ajoutant que le Tp Mazembé et l’Espérance de Tunis, des références en Afrique, n’ont pas été érigés en un seul jour. «Ce sera une œuvre collective et un travail de longue haleine», a-t-il par ailleurs ajouté en s’adressant à la presse, puis aux délégués qui ont pris d’assaut Kër Jaraaf, le siège du club situé au Point E.
A sa suite, plusieurs personnes ont pris la parole parmi lesquelles, Ndoffène Fall, manager général du club, l’ancien Secrétaire général du Jaraaf, Pr Mbaye Thiam, les anciens footballeurs, Mbaye Mbengue, Séga Sakho, l’ancienne internationale de basket, Larry Guèye, qui lui ont tous apporté leur soutien pour l’édification d’un Jaraaf «d’une ère nouvelle».
Etaient aussi présents dans la foule d’anonymes les anciens joueurs Abdoulaye Bâ, Adama Cissé Rambo, Victor Diagne, Amadou Diop Boy Bandit, Pape Moussa Ndiaye pour ne citer que ces quelques anciens footballeurs internationaux ayant fait les beaux jours de l’équipe de la Médina.

Ambiance : Le «show» de Me Diouf

A la fin des travaux vers 13h, le tonitruant avocat, Me El Hadji Diouf, s’est payé un bain de foule à la porte de l’hôtel. Porté par le rythme des chants de ses souteneurs au rythme de «Prési ! Prési !», l’avocat a levé les mains au ciel en signe de victoire. Alors que son adversaire, Cheikh Seck se précipite pour quitter les lieux, accompagné d’anciens joueurs, des supporters et des sages du club.

me elhadji diouf

Pourtant, on craignait un affrontement entre son camp et celui de Cheikh Seck. Mais tout s’est passé dans un climat apaisé. Le poignet de mains entre les responsables des deux camps a peut-être contribué à faire descendre la tension dans un hôtel où on n’a pas aperçu de Force de l’ordre pour assurer la sécurité. Il n’y avait que les employés de l’hôtel qui étaient chargés de prendre en charge ce volet.
Des partisans de l’avocat déploient des gorges chaudes pour dénoncer la volonté des préposés à la sécurité de leur barrer l’entrée. Me Diouf informe que ses partisans retenus à la porte font trois mille personnes. Voulant répondre à deux inconditionnels de Cheikh Seck, qui adressaient à leur président des propos pas du tout à leur goût, des personnes du camp de l’avocat ont voulu répliquer. Mais c’était sans compter avec Me Diouf qui les a invités au calme. 

 

Aps

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