Pathé Ciss
Pathé Ciss
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Le milieu de terrain sénégalais du Rayo Vallecano (Espagne), Pathé Ciss, a une belle carte à jouer avec les Lions du Sénégal dont il peut devenir une pièce maîtresse.

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Pathé Ciss arrive en sélection nationale au moment où l’Equipe nationale s’engage dans une transition, après son premier sacre en Coupe d’Afri­que des nations, en février dernier.

Agé de 28 ans, le milieu de terrain sénégalais du Rayo Vallecano (Espagne) a été appelé en Equipe nationale pour les matchs amicaux contre la Bolivie (samedi 24 septembre) et l’Iran (mardi 27 septembre), pour la préparation de la Coupe du monde prévue du 20 novembre au 18 décembre au Qatar.

Pathé Ciss a particulièrement brillé en Liga, la saison dernière. Il a donc des atouts à faire valoir pour apporter beau­coup aux Lions, à un moment où ils doivent négocier un tournant délicat de leur histoire.

Le sélectionneur national, Aliou Cissé, peut bien appeler les observateurs à « avoir du respect pour les champions d’Afrique ». N’empêche, il sait, lui-même, que le moment est venu d’injecter du sang neuf dans des secteurs dont les cadres semblent s’acheminer vers la fin de carrière.

Cissé peut toujours compter sur des cadres comme Idrissa Ga­na Guèye (Everton) et Chei­khou Kouyaté (Notting­ham Forest), mais il sait aussi qu’il lui faut préparer l’avenir. D’où la convocation de Mama­dou Loum Ndiaye (Reading) et de Mous­tapha Name (Paphos Fc), par exemple. Mais ces deux joueurs tardent à bousculer la hiérarchie.

Pape Guèye (Marseille) et Nampalys Mendy (Leicester) ont tous deux réussi -le second mieux que le premier- à occuper une place de choix, mais d’autres talents sont les bienvenus. Pour qui veut bâtir une équipe encore plus complète et en faire une machine redoutable.

Solide à son poste dans un championnat aussi relevé que la Liga, Pathé Ciss, ancien pensionnaire de Diambars, joue aussi quelque part pour sa famille.

Son frère aîné, Saliou Ciss, sélectionné dans l’équipe type de la Can 2021, cherche à rebondir après la fin de son contrat avec Nancy (France). Il peut aussi faire la fierté de son père, Ibrahima Ciss, un ancien attaquant de Yeggo, qui a fait quel­ques apparitions en sélection nationale dans les années 1990.

Devenu formateur à l’institut Diambars, Ciss-père, déjà heureux des performances du milieu de terrain en Liga, aurait aimé voir ses deux enfants jouer ensemble sous la tunique frappée de la tête de Lion.

Passé par les clubs de seconde zone au Portugal (Uniao Madeira et Famalicao) et en Espagne (Fuenlabrada), Pathé Ciss sait qu’une grande opportunité s’offre désormais à lui, celle de disputer la Coupe du monde.

Et cela commence certainement dès ce samedi, contre la Bolivie, au stade de la Source d’Orléans (France), pendant ce stage des Lions durant lequel il doit donner des certitudes à Aliou Cissé.

Pas seulement dans le jeu mais aussi dans sa capacité à évoluer dans son groupe de performance que le sélectionneur national tient à façonner, pour amener tout le monde dans la même direction.

Ce ne sera certainement pas une partie de plaisir, mais le milieu de terrain a le talent qu’il faut pour faire partie de l’aventure du Mondial avec les Lions. Une chance qui n’arrive pas tous les jours et une expérience que son frère aîné, qui attend de trouver un point de chute, a failli vivre en 2018 avant qu’une blessure ne l’oblige à déclarer forfait.

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