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Pour leur entrée en lice en Coupes africaines, les clubs sénégalais ont eu des fortunes diverses. Diambars s’est imposé (1-0) à domicile alors que le Diaraf a perdu à l’extérieur sur le même score. Mais, la qualification n’est ni acquise pour l’un ni perdue pour l’autre. Tout se jouera au retour, le week-end prochain.

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Des deux équipes sénégalaises en lice pour les Coupes africaines, le Diaraf semblait le mieux placé pour aller le plus loin dans la conquête continentale. Son expérience (à relativiser) des compétitions africaines, les difficultés de l’adversaire ghanéen dans son championnat ! Les raisons de croire à la qualification du club de la Médina en 16ème de finale de la Coupe Caf ne manquent pas.
Voir les « Vert et blanc » décrocher leur ticket pour le prochain tour de la compétition dans laquelle ils sont engagés ne semblait être qu’une simple formalité. Trop suffisants peut-être, ils s’y étaient déjà vus avant même la première manche disputée dimanche dernier à Cape Coast. Mais, le premier acte a rapidement balayé toutes les certitudes que les dirigeants du club s’étaient faites à propos de la double confrontation entre leur formation et les Ghanéens d’Ebusua Dwarfs. Battu sur la plus petite des marques, le Diaraf voit du coup son rêve d’aller jusqu’au quatrième tour de la Coupe Caf s’embrouiller. Fort heureusement pour eux que leurs adversaires aient manqué un pénalty qui aurait sans doute réduit à néant leurs chances de qualification. Mais quoi qu’il en soit, la situation est bien mal engagée par les joueurs d’Abdoulaye Sarr qui se doivent maintenant de faire à domicile plus que leurs adversaires chez eux. Une autre paire de manches, une autre réalité. Mais, ils gardent encore leurs chances de qualification surtout que le match retour se joue à Dakar.
En revanche, Diambars, pour qui les choses s’annonçaient beaucoup plus complexes, a pris une bonne option en vue de la qualification au second tour de la Ligue des Champions. Le champion du Sénégal en titre a honoré sa première part du contrat en s’imposant devant les Burkinabé d’Asfa Yennenga. Un succès court (1 – 0) mais plus que précieux dans l’apprentissage du haut niveau des joueurs de Saly qui disputaient samedi le tout premier match africain de l’histoire de leur club. Moins attendu que le Diaraf, Diambars a prouvé qu’un match de football ne se gagne pas sur le papier. En effet, l’expérience tant redoutée de l’Asfa Yennenga sur la scène continentale n’a pas suffi aux Burkinabé pour résumer le duel en une seule partie. Sans complexe, le champion du Sénégal a fait fi de ce petit détail précieux pour laisser la porte ouverte à toutes les éventualités.
En s’imposant, même sur le score étriqué de 1 but à 0, les poulains de Saër Seck se sont en effet donné une raison de croire en leur étoile dans cette Champions League qu’ils viennent à peine de découvrir. Car même s’ils sont là pour apprendre, il est évident que ce succès, si petit soit l’écart, éveillera des envies de conquête de plus en plus intenses. Désormais, l’impossible n’existe plus dans cette compétition pour les champions du Sénégal. Mais, dans une compétition à deux manches, gagner (ou perdre) par un but d’écart ne fait que nourrir le suspense. Et la situation du Diaraf et de Diambars est là pour confirmer la règle. Comme les Médinois qui n’ont pas encore perdu espoir en dépit de leur défaite, les protégés de Pape Boubacar Gadiaga n’ont pas non plus assuré leur qualification, malgré leur victoire à l’aller. « C’est un bon résultat. Il faut maintenant bien se préparer, rectifier certaines choses pour mieux aborder le match retour. On est là pour défendre les couleurs du Sénégal et on va essayer de se donner à fond en espérant la qualification ».

Décision au retour
Les propos du capitaine de Diambars en disent long sur les intentions de son équipe désormais plus proche de la qualification que de l’élimination. Mais, Emmanuel Gomis sait que la qualification est encore loin d’être acquise. Pour valider leur ticket pour le tour suivant, les Diambars devront en effet être costauds le week-end prochain à Ouagadougou. « Ce n’est pas encore fini, on a gagné le match aller, il reste le match retour. Il faut donc rester très vigilant et ne pas négliger certains détails », assure le milieu de terrain qui sait ce qui les attend dans la capitale burkinabè. « La qualification se joue sur deux matches, nous avons perdu la manche aller et le retour se jouera chez nous…
On a connu un début difficile mais un grand club reste un grand club. On aura le temps de remonter la pente », a prévenu, rancunier, le gardien et capitaine de l’Asfa Yennenga. Diambars sait au moins à quoi s’attendre dans cette seconde manche…

Lesoleil

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