C’est la FIFA qui l’a annoncé. Il ne devrait pas y avoir de matchs internationaux avant 2021. Une déclaration de Victor Montagliani, vice-président de l’instance mondiale.
Également patron de la CONCACAF (Confédération de football d’Amérique du Nord, du centre et Caraibes), Montagliani préside le groupe de travail des confédérations de la FIFA, récemment créé par le Bureau du Conseil de la FIFA pour traiter des conséquences de la pandémie du COVID-19.
« Je pense que cela va être un défi, non pas tant en raison des problèmes de santé dans le monde et des divers degrés de préparation, mais surtout en s’engageant à voyager à l’étranger dès le retour des activités », indique le Canadien.
La FIFA a déjà reporté ses dates de juin et d’après les informations, les matches de septembre, octobre et novembre pourraient être également supprimés.
« Je pense que le football national est une priorité. Septembre est toujours dans les cordes, mais je dirais que je ne suis pas sûr qu’il soit là sur une base solide suivant la tendance actuelle, a ajouté Montagliani. Il faudrait alors attendre 2021 pour revoir jouer une équipe nationale. Objectif : limiter les risques de propagation du coronavirus et libérer des dates pour les compétitions de clubs qui vont commencer avec du retard la saison prochaine.
La CAF risque de se retrouver confrontée à un nouveau casse-tête
Si la FIFA entérine sa décision, il deviendra tout simplement impossible de disputer la CAN en janvier-février puisque les éliminatoires ne sont pas terminés à cette période-là. D’autant que le timing risque d’être trop court pour juin-juillet 2021. Surtout que la CAF avait expliqué qu’en raison des conditions météorologiques au Cameroun, cette date là n’est pas envisageable. Mais, en attendant la décision finale de la FIFA, ça craint à l’heure actuelle même si la Caf se montre optimiste, estimant que deux dates FIFA en l’occurrence septembre et octobre suffiront pour disputer les 4 dernières journées des éliminatoires de la CAN. Si toutefois, l’instance mondiale passe à l’acte, c’est le football africain qui va se retrouver confronté à nouveau casse-tête.