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A Newcastle, cela ressemble à un remède miracle. Il suffit à Alan Pardew d’énerver Demba Bâ pour tirer le meilleur de lui. Frustré d’avoir été confiné sur le banc de touche lundi contre Everton (2-2) il est entré à la pause pour signer un doublé. Un bonheur total qui ne l’a pas empêché de lâcher au coup de sifflet final : «Je n’étais pas content d’avoir été laissé sur le banc au coup d’envoi du match.»

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Cette colère rentrée pendant 45 minutes, il lui a suffi de quarante-cinq autres minutes pour les effacer et permettre à Newcastle de rentrer de Liverpool avec un nul. Et Alan Pardew de confier avec un brin d’humour british et un soupçon de psychologie : «Demba Bâ était fâché d’être remplaçant.

Mais ça nous a servi beaucoup. Parfois, les joueurs sortent le meilleur d’eux-mêmes quand ils sont fâchés.» Encore que pour le coach des «Magpies» son rôle n’est pas de gérer des états d’âme, mais plutôt d’apporter des solutions à l’équipe. «Je ne peux pas faire plaisir à tout le monde. Il y a toujours deux à trois joueurs qui sont frustrés chaque week-end. C’est difficile, mais c’est gérable», note-t-il.

Le premier but de Demba Bâ découle d’une ouverture en profondeur de Cabaye, sur lequel il a croisé un tir du pied gauche depuis l’extérieur de la surface de réparation, qui est allé mourir dans les petits filets internes (1-1, 49e mn). Sur le deuxième but (2-2, 90e mn) c’est un centre anodin qui vient de la droite. Demba Bâ, qui a bien lu la trajectoire du ballon, met son pied gauche pour ajuster à ras de terre le portier d’Everton qui s’attendait à un lob. Deux buts que Pardew trouve jolis dans un match difficile : «C’étaient deux jolis buts. Demba Bâ est un joueur important dans cette équipe.»

Auteur de 16 buts la saison dernière, dont 15 inscrits en première partie du championnat, entre août et décembre, Demba Bâ a marqué lundi son 3e but en quatre journées de Premier League. Prisé par de nombreux clubs anglais, durant l’intersaison, il avait exigé son replacement dans l’axe pour rester avec les «Magpies». Ce qui a poussé Pardew à oublier son 4-3-3 de la saison dernière en faveur d’un 4-4-2 qui lui permet de poster Demba Bâ et Papiss Cissé à la pointe de l’attaque.

En laissant Demba Bâ sur le banc lundi contre Everton, le coach de Newcastle avait opté pour un 4-2-3-1 plutôt défensif. C’est à la mi-temps que le buteur providentiel a pris la place de Marveux pour un changement tactique qui a tendu vers le 4-4-2.

Selon Pardew, le système mis en place en première période n’a rien à voir avec la mauvaise entame de match de son équipe : «Nous devons croire que n’importe quel système mis en place devrait toujours nous mener à la victoire. Malheureusement, on n’a pas eu cette mentalité en première période. Mais quand Demba Bâ est entré en deuxième période (pour un 4-4-2) il nous a tout simplement fait croire que ça pouvait marcher. Et c’est ce qui a fait la différence.»

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