Au moment où on pensait que les choses se tassent, les arbitres ouvrent un autre front qui risque de plonger le football national dans une crise. En effet, après les attaques dans la presse – dont a été victime leur président Badara Mamaya Sène – les hommes en noir ont décidé de ne pas siffler pour les matches organisés par la Fédération sénégalaise de football (Fsf).
«Le bureau de la Cca s’est réuni, hier, pour se pencher sur la sortie médiatique du président de la Fsf. Après des échanges, nous avons demandé à notre président de quitter le Comité exécutif de la Fsf. Le président s’est senti attaqué frontalement par Augustin Senghor et a décidé de ne plus travailler avec lui. Parce que la collaboration n’existe plus», explique Amadou François Guèye «Franki», vice-président de l’Association nationale des arbitres de football du Sénégal (Anafs).
Selon les dires de «Franki», «le président Senghor a traité Mamaya de tous les noms». Et de poursuivre : «Tant qu’il se limite à attaquer le Premier ministre et le ministre des Sports, il n’y a pas de problème. C’est nous qui lui (Mamaya) avons demandé d’aller à la Fédération. C’est pourquoi l’Anafs se solidarise totalement avec notre président et décide de ne plus officier les matches organisés par la Fédération Sénégalaise de football». En tout cas, M. Guèye dit ne pas comprendre les attaques de Me Senghor. «Nous avons analysé pour savoir pourquoi le président Augustin s’acharne sur Badara. C’est comme si c’est lui qui donne les victoires. Si c’est le cas, le Cameroun du président Hayatou va toujours gagner. Il faut savoir raison garder», s’offusque-t-il en précisant qu’«il n’y a jamais eu de problème avec Me Senghor et c’est quand on a lu ses attaques dans la presse qu’on a décidé de se réunir pour prendre une position». Comme si cela ne suffisait pas, une grande réunion est prévue ce mercredi, à Dakar, avec la participation de tous les arbitres des régions.
Source: popxibaar