L’ancien Olympien s’entraîne à Aix-en-Provence sous les ordres de Gilles Brunel, préparateur physique, et aux côtés de l’exinternational Pascal Chimbonda. Entretien
Mamadou, vous vous entraînez depuis trois semaines sous les ordres de Gilles Brunel, à Aix-en-Provence. Comment se déroule votre préparation ?
Tout se passe bien. Au début, il est clair que c’était un peu dur physiquement, car je revenais de vacances. Mais Gilles a préparé des entraînements adaptés à chaque situation. On a travaillé progressivement et la forme est revenue. C’est toujours mieux de bosser avec un préparateur. Il me pousse à me dépasser, c’est plus facile.
Vous avez, en plus, repris aux côtés de Souleymane Diawara, de qui vous êtes très proche…
Oui, et Pascal (Chimbonda) nous a rejoints ! Nous sommes de grands amis. Avec Souley» et Anthony (Le Tallec) aussi, nous ne nous sommes jamais perdus de vue.
Votre nom est revenu du côté d’Arles- Avignon il y a quelques semaines. Aujourd’hui, quel est votre objectif ?
C’est de trouver un bon projet, un club ambitieux. J’arrive à un moment de ma carrière et de ma vie où je ne dois pas me tromper sur ma future destination. Je prends bien le temps de réfléchir et, en attendant, je travaille pour garder la forme. Ma priorité, ce serait de rester en France, mais après on ne sait jamais.
À Marseille, vous gardez une belle cote de popularité. Vous avez même été à deux doigts de revenir à l’OM…
Oui, il y a un hiver où ça a failli se faire (en cours de saison 2012-13, ndlr). On avait discuté avec Vincent Labrune et José Anigo, mais au dernier moment, je suis parti au Besiktas. Nous avons décidé de rester sur ce qui avait été fait de bien à l’OM. J’y ai passé cinq années magnifiques, avec les supporters, le staff, les membres du club… Je voulais rester sur ça. C’est toujours ancré en moi, je garde d’excellents souvenirs de mon passage et je reste le premier supporter de l’OM ! Je regarde les matches, je me tiens toujours au courant de l’actu. C’est le club de mon coeur, celui que je suivrai toute ma vie.
Stades
