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Disparu des radars de l’équipe nationale du Sénégal depuis l’après coupe du monde 2018, Kara Mbodj se remet une santé au Qatar où il a déposé ses baluchons. Agé de 30 ans, l’international sénégalais amorce un virage important de sa carrière au point de se demander s’il pourra rebondir en Europe ?

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Il est encore loin ces temps où il régnait en maître aussi bien dans la défense d’Anderlecht mais aussi de l’équipe nationale du Sénégal. De sa révélation avec les « Lions » lors du passage d’Alain Giresse à la première CAN d’Aliou Cissé, Kara Mbodj aura gravi tous les échelons dans la Tanière. Indéboulonnable aux côtés des différents partenaires qu’il a eus, le joueur formé à Diambars était même vice-capitaine des « Lions » à un moment donné de sa carrière. Mais une blessure au genou puis deux opérations ont changé le destin de ce colosse dont on prédestinait une carrière en Premier League où il ne manquait pas de prétendants.

Remplaçant lors de la coupe du monde 2018 avec aucune minute jouée, l’enfant de Mbour a mal vécu cette situation et ce fut alors le début de sa « mise à l’écart » en équipe nationale. Plus appelé par Aliou Cissé depuis l’après Mondial 2018, Kara Mbodj n’a pas également été aidé par ce genou récalcitrant. Un passage compliqué à Nantes, où il ne va disputer que 6 matches avant de claquer la porte après des bisbilles avec Vahid halilhodzic, viendra davantage compliquer le retour espéré de Kara au meilleur de sa forme. Malgré une deuxième partie réussie avec Anderlecht (17 matches joués tous en tant que titulaire), il ne va cependant pas continuer l’aventure avec les « Mauves ».

« Il me reste encore des années dans le football »

Mais à l’été 2019 seulement quelques jours après la finale de la CAN perdue par les « Lions » devant l’Algérie (1-0) qu’il a sûrement suivi depuis sa télévision, il a fait un choix qui a surpris plus d’un en rejoignant les rangs d’Al Sailiya, club de première division du championnat qatari. Une ligue de seconde zone pour un joueur dont on attendait plutôt un défi plus relevé. Mais ce dernier se justifie par un désir de stabilité et de tranquillité dans un championnat peu médiatisé. Après 17 matches joués avec le club qatari et une stabilité retrouvée avec une accumulation de rencontres, un retour en Europe semble être plus que d’actualité pour un joueur qui n’a plus ses jambes de 25 ans. A 30 ans, il est dans une étape importante de sa carrière.

Ayant atteint l’âge de la maturité, un come-back sur le continent lui permettrait de vivre un nouveau challenge au haut niveau qui lui donnera l’opportunité de côtoyer le sommet. bien que conscient de cela, Kara Mbodji ne compte pas se précipiter malgré l’urgence. « Mon retour en Europe dépend des propositions. Le plus important est la stabilité dans sa vie et dans son boulot. J’ai 30 ans et il me reste encore des années dans le football. si je trouve une bonne proposition, je reviendrai sans problème. Tout dépendra de l’offre. si c’est intéressant, pas de soucis. si je voulais revenir en Europe, ça allait se faire. Mais pour quitter ici, je dois m’en aller, pas quitter pour quitter, car, j’ai tout ici », a rappelé l’ancien défenseur de Diambars.

Son rêve de jouer la Premier League brisé par ce « maudit » genou pourrait devenir réalité à condition qu’il fasse un retour remarqué en Europe. Avec l’importance du critère de l’âge dans le marché actuel des transferts, un choix devra vite être fait pour que le Roc de Mbour puisse rebondir un jour en Europe.

Un retour en équipe nationale toujours d’actualité

Un probable retour en Europe devrait favoriser un retour en équipe nationale où il dispose d’une belle côte de popularité. En dépit de rumeurs d’une quelconque brouille avec Aliou Cissé, Kara Mbodj affirme le contraire et préfère laisser le technicien aux dreadlocks faire son travail. « Je n’ai aucun problème avec Aliou Cissé. Je m’entends toujours bien avec lui. Comment avoir des problèmes avec quelqu’un avec qui vous vous entendez toujours et qui vous prodigue des conseils à chaque fois. Son travail (Ndlr: Aliou Cissé) n’est pas facile. Il faut le soutenir. Que ce soit lui ou les fédéraux, ils font parfois des sacrifices que beaucoup de gens ignorent. Et Aliou a un travail, où il doit rendre compte. Ce qui n’est pas une tâche facile. Il regarde ceux qui peuvent lui apporter un plus, il les sélectionne. La preuve, j’ai fait sept (7) ans en équipe nationale, mais je n’y suis plus actuellement. C’est comme ça le football, mais ça ira. Aliou et moi, nous avons des rapports fraternels. Il fait son travail et à un moment donné, il comprend quand vous avez un problème et il préfère vous laisser travailler pour revenir à votre meilleur niveau. Dieu sait que je n’ai aucun problème avec lui, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent » a-t-il également souligné.

En attendant un retour au premier plan, Kara Mbodji compte bien prendre une revanche sur le destin qui l’a empêché de tutoyer les sommets au moment considéré comme le pic de sa carrière. Un rebond est plus que jamais nécessaire pour le « baye Fall » qui a fait les beaux jours de l’équipe nationale et qui a encore de beaux restes. L’avenir nous édifiera s’il pourra rebondir et redevenir ce Kara qui faisait rêver en Premier League mais aussi avec les « Lions »

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