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Vendredi soir au Caire, le Sénégal disputera contre l’Algérie la deuxième finale de CAN de son histoire, après celle perdue face au Cameroun en 2002. Avant cet événement, Lamine Gassama, le défenseur latéral des Lions de la Teranga, a répondu aux questions de Jeune Afrique.

Le vendredi 19 juillet, vous allez affronter l’Algérie, une équipe qui avait battu le Sénégal au premier tour (1-0). Quelle impression vous ont fait les Verts ?

C’est une belle équipe. Elle pratique un football technique, offensif et qui possède de très bons joueurs dans toutes les lignes, notamment Mahrez qui fait une très belle CAN. Lors du match du premier tour, elle nous avait posé beaucoup de problèmes. Les Algériens avaient su se montrer malins, en commettant beaucoup de fautes. D’ailleurs, je pense que si l’arbitre avait un peu plus sévi, ils n’auraient sans doute pas pu avoir cette attitude toute la rencontre. Peut-être que le match aurait été différent. Mais au moins, on sait à quoi s’attendre avec cet adversaire capable de développer un beau football, et aussi de miser sur le physique. On va l’étudier à la vidéo, pour essayer de mieux le contrer. C’est une sélection qui a aussi ses failles. Et peut-être que ses joueurs commencent à ressentir de la fatigue…

Sur quoi pourrait se jouer cette finale ?

L’aspect mental sera très important. Cela pourrait faire la différence. Cela se jouera aussi probablement sur la fraîcheur physique. Nous sommes tous fatigués, la compétition a été longue, après une saison bien chargée. Techniquement, l’Algérie est très forte, mais nous avons aussi des arguments. Et les deux équipes disposent d’individualités capables de faire la différence à n’importe quel moment. Je pense que le premier quart d’heure sera assez engagé. On connaît l’importance d’une finale. Il y a une énorme attente au Sénégal comme en Algérie.

Le Sénégal qui fait partie des meilleures équipes à n’avoir jamais gagné la CAN…

Il ne faut pas que ce soit un frein. Le Sénégal a joué une finale, il l’a perdue. Nous avons l’occasion de remporter ce titre, mais il ne faut pas se mettre de pression inutile. De la pression, nous en avons. Mais l’erreur serait de jouer la finale dans nos têtes avant le coup d’envoi. Or, on travaille sereinement. Le staff technique a un discours apaisant. Le coach Aliou Cissé a joué la finale de 2002, on sent vraiment qu’il veut que nous réussissions ce que sa génération, qui a laissé une trace immense dans l’histoire du foot sénégalais, n’avait pas pu faire. Il nous dit simplement de croire en nous, que nous sommes à un match d’un événement fantastique, que c’est à nous d’écrire notre histoire. Il n’est pas stressé. Seulement très concentré, très rigoureux, comme à son habitude.

L’absence de Kalidou Koulibaly, suspendu, est un coup dur pour le Sénégal…

Bien sûr ! Quand un joueur de ce niveau, qui est un des meilleurs à son poste, est absent, ce n’est pas un avantage. Il va forcément nous manquer, car c’est un cadre de l’équipe, expérimenté. Mais son remplaçant, qui pourrait être Salif Sané, est un habitué de la sélection. Lui aussi est expérimenté, et il a joué à de nombreuses reprisés avec Kouyaté dans l’axe. On sait tous très bien que si c’est Salif qui débute, on pourra lui faire confiance.

 

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