Publicité

Depuis  le 14 février 2018, Jean Jacques Ndecky est en Allemagne. L’ancien défenseur international U 20 y aborde une nouvelle étape de sa carrière.  Il s’est engagé avec le Fortuna Düsseldorf, leader de la 2e division allemande pour une durée de trois ans. Notre confrère Ibrahima Guèye basé en Allemagne s’est rendu à l’Esprit Arena.  En marge d’une séance d’entrainement, il a rencontré Jean Jacques Ndecky. Il parle de sa nouvelle vie et ses objectifs.

Jean, pouvez-vous présentez ?

Je m’appelle Jean Jacques Idrissa Ndecky. Je suis né le 10 janvier 1997 à Thionck-Essyl en Casamance. Je suis ancien sociétaire du Casa Sport et j’ai commencé à jouer pour l’équipe nationale des moins de 20 ans en 2017.

Quelles sont vos premières impressions après votre arrivée à Düsseldorf ?

C’est une ville superbe. Tout va bien. J’ai bien été accueilli par le staff et toute l’équipe.

Comment se passe votre adaptation ?

Je loge à l’hôtel. Pour l’instant, mes contacts se limitent au directeur technique et aux partenaires. J’ai aussi rencontré quelques compatriotes sénégalais. Je comprends quelques mots en Allemand. Le capitaine de l’équipe Oliver Fink parle le français.  Il m’aide souvent. Il y a aussi Benito Raman qui est Belge.

Vous étiez pisté par d’autres clubs,  finalement vous avez choisi Düsseldorf. Est-ce un choix sportif ou financier ?

C’était un choix sportif.

Fortuna Düsseldorf est leadeur du championnat de 2ème division. Il y a donc des chances que l’équipe monte en première division. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

Ce serait la concrétisation d’un rêve. Celui d’affronter sur un terrain des joueurs qu’on avait l’habitude suivre devant le petit écran. Certains comme Robert Levandrowski, Ribery sont mêmes des idoles pour nous.  Si l’équipe monte en Bundesliga ce sera super. Cela me permettra de donner le meilleur de moi.

Comment se sont déroulés les contacts avec Düsseldorf ?

J’ai été supervisé pendant le Mondial junior en Corée du Sud en juin 2017. Les recruteurs de  Düsseldorf ont parlé directement à mon agent. Ça s’était très bien passé malgré qu’on ait été éliminé en 8ème de finale. J’ai montré mes qualités. Et j’ai eu la chance d’avoir été contacté par plusieurs clubs.

Quels sont les autres clubs ?

Il y avait Angers en France, une équipe basée Kazakhstan, une au Qatar et une autre en  Espagne, Real Sociedad en l’occurrence.

Pourquoi vous n’avez pas rejoint l’Espagne ?

Sociedad pas réagi assez tôt. J’avais déjà trouvé un accord avec Fortuna Düsseldorf quand l’offre espagnole est tombée.

Vous arrivez en Allemagne où les défenseurs sénégalais, Lamine Sané, Djilobodji, Fallou Diagne ont eu du mal à s’imposer. Ça ne vous préoccupe pas ?

Je pense que je peux faire mieux qu’eux. Même si c’est de bons joueurs. J’ai beaucoup de qualités à faire valoir même si je retrouve le jeu plus physique et tactique.

Quel est le défenseur latéral qui vous inspire le plus?

Je préfère Dani Alves.

Après le Mondial U20, quel est votre prochain défi avec le Sénégal §

Je me bats pour rejoindre l’équipe nationale A. D’ici un ou deux ans; quand j’aurai fini de faire faire mes preuves dans le champion allemand, les portes de la tanière me seront ouvertes.

Comment comptez-vous vivre le mondial ?

Ce sera devant la télévision.

Croyez-vous aux chances des Lions ?

Je pense que c’est abordable pour notre équipe. Il n’y a plus de petites équipes. La Pologne qui fait office de favori du groupe H  c’est comme le Sénégal avec des jours qui évoluent à l’étranger et particulièrement en Allemagne.

Comment les défenseurs devront faire pour contrer Robert Levandrowski ?

C’est un très grand attaquant. Il a toutes les qualités pour faire mal aux défenseurs. Mais avec Coulibaly, Kara Mbodji, Gassama que j’admire beaucoup car c’est un combattant et Moussa Wagué aussi, un ami avec qui j’ai joué, je pense qu’on pourra le canaliser.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici