C’est un Cheikh Tabane Dieng très amer et remonté contre l’arbitre du match qui mettait aux prises, samedi, son équipe AJEL de Rufisque, et RS Yoff (1-2) qui souhaite la VAR dans le football local. Selon le technicien, s’il y avait cet outil technologique, un hors-jeu n’aurait pas été sifflé sur le but marqué par sa formation.
Battu avant-hier en déplacement par le RS Yoff (1-2) pour le compte de la 21ème journée de la Ligue 2, Cheikh Tabane Dieng, l’entraineur d’AJEL de Rufisque, a du mal à digérer cette défaite. «Nous ne pouvons que rendre grâce à Dieu. C’était une rencontre qui était à notre portée mais, malheureusement, on a laissé filer la victoire et c’est désolant de concéder ce genre de défaite. Dans l’ensemble, c’était notre match», regrette-t-il.
Le technicien rufisquois a aussi dénoncé l’arbitrage qui selon lui, leur a refusé un but qui était valable. «La seule fausse note, c’est l’arbitrage qui nous a porté préjudice. On a marqué un but très clair et même les supporters yoffois qui suivaient la partie ont reconnu que le but était valable. L’arbitre a sifflé hors-jeu et mentalement, c’était très dur pour nous», déplore-t-il.
Par ailleurs, Cheikh Tabane Dieng souhaite le recours à la VAR dans le football local. «À l’heure où nous sommes, la VAR doit faire son entrée dans le football sénégalais car les choses bougent. Nous sommes des êtres humains et nous pouvons nous tromper. Peut-être que si la VAR était présente, l’arbitre aurait validé le but», a-t-il proposé.
À signaler qu’en Mauritanie, le président de la FFRIM (Fédération de football de la République Islamique de la Mauritanie), Ahmed Yahya, a annoncé cette semaine la mise en place du système de la VAR pour la 1ère journée du championnat de la saison à venir, en septembre 2024.
