Le gardien de but des Mourabitounes de la Mauritanie, Babacar Niasse, est à Kaolack où il a passé la Tabaski auprès des ses parents et amis. À son domicile où nous l’avons trouvé mardi, il est revenu sur le match contre la Mauritanie qu’il a qualifié de «spécial». Par ailleurs, l’ancien portier des U17 du Sénégal est optimiste pour la suite des qualifications.
À Kaolack où il séjourne depuis quelques jours, le longiligne gardien de but des Mourabitounes de la Mauritanie, Babacar Niasse, se dit heureux de retrouver parents et amis. «Je suis à Kaolack pour voir la famille, les parents et les amis. Mais aussi pour y passer la fête de Tabaski. J’en ai profité pour jouer un match d’entrainement avec mes amis. Cela est une vieille tradition. Chaque année quand je viens à Kaolack en cette période, j’en profite pour jouer ce match parce que ce sont des moments de retrouvailles entre amis et c’est toujours un plaisir de les revoir», a-t-il expliqué.
Pour le match contre le Sénégal, Babacar le qualifie de «match spécial». Il lui a permis aussi de retrouver d’anciens coéquipiers en petite catégorie. «J’ai vécu ce match comme les autres. À part qu’il était un match spécial mais il n’a pas changé grand-chose chez moi. Peut-être qu’il m’a permis de retrouver d’anciens coéquipiers avec qui j’ai joué en petite catégorie au Sénégal, comme Habib Diallo. Il y a d’autres joueurs que je connais. Je rends grâce à Dieu, d’avoir rencontré le Sénégal», s’est-il réjoui.
Pour la qualification au mondial 2026, Niasse se dit optimiste. «Rien n’est encore joué. Il reste encore des matchs et en football, tout peut arriver. Le Sénégal est une grande équipe qui est au top et le fait de le rencontrer est une fierté et une expérience qu’on gagne», a-t-il indiqué confiant, par ailleurs, qu’il s’est bien intégré dans la sélection mauritanienne étant parvenu à s’exprimer en hassanya, la langue véhiculaire du pays. «Avec mes coéquipiers, il y en a avec qui je parle le hassanya mais pas beaucoup», a-t-il dit.