Me Augustin Senghor n’aura pas tardé à tirer les conséquences de son échec à l’élection des membres africains du Conseil de la FIFA. Le président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a annoncé sa démission du poste de premier vice-président de la Confédération Africaine de Football (CAF).
En lice pour intégrer la gouvernance mondiale du football, Me Senghor n’a recueilli que 13 voix, un score insuffisant face à ses concurrents. Ce revers, perçu comme un coup dur pour le dirigeant sénégalais, l’a conduit à faire un choix radical : quitter son poste de premier vice-président de la CAF pour rester en cohérence avec ses principes.
« Nous devons maintenant leur souhaiter bonne chance. De notre côté, nous subirons certainement des conséquences. », a-t-il déclaré dans cett vidéo exploitée par Senego.
Conscient que son maintien aurait pu être interprété comme une posture de confort, il a préféré se retirer pour se concentrer sur ses autres responsabilités au sein du football africain.
Me Senghor a expliqué que certains électeurs ont été convaincus de ne pas voter pour lui, sous prétexte qu’il conserverait de toute façon son poste de premier vice-président en cas d’échec. Une situation qu’il a jugée inacceptable, préférant partir plutôt que d’occuper un poste sans légitimité renforcée par le vote.
« Il y a une logique et une cohérence à respecter, et j’ai toujours tenu à être cohérent dans mes engagements. À partir du moment où les simples membres ont été élus (…), je redeviens un simple membre du comité exécutif. », a-t-il confié.
Sa démission ne marque toutefois pas un retrait total des instances africaines, puisqu’il demeure membre du Comité Exécutif de la CAF jusqu’en 2027. Il entend désormais se consacrer pleinement à cette mission et continuer à œuvrer pour le développement du football africain, mais sous une autre posture.
