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Débuter la Coupe du monde contre la Hollande, l’une des meilleures équipes du moment, c’est le premier défi des Lions au Qatar. Invaincus lors de leurs 15 derniers matchs, les «Oranje» impressionnent. Sadio Mané et Cie sont avertis.

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On dit souvent que les équipes qui ont une meilleure préparation déçoivent souvent lors des compétitions. Il faut donc souhaiter que cela soit le cas pour les Pays-Bas, en pleine bourre avant le Mondial, et que le Sénégal va jouer dès son premier match de groupe au Qatar.

En effet, depuis son élimination-surprise en huitième de finale de l’Euro 2020 par la République tchèque (0-2), la Hollande s’est reprise et écrase désormais tout sur son chemin. Et cette trêve internationale, constate wiwsport, a permis à Virgil van Dijk et ses coéquipiers, de démontrer leur grande forme du moment.
Pour boucler la boucle d’une excellente campagne de Ligue des Nations, ponctuée par une qualification au Final Four où ils retrouvent la Hongrie, l’Es­pagne et l’Italie, les Pays-Bas ont fait tomber la Pologne (2-0) à Varsovie, puis la Belgique (1-0) à Amsterdam. Les hommes de Louis van Gaal, premiers adversaires du Sé­négal, restent invaincus lors de leurs 15 derniers matchs (11 victoires, 4 nuls).

Après trois finales perdues et après avoir manqué la dernière édition en Russie, les Pays-Bas semblent vraiment prêts à aller chercher leur première étoile au Qatar. Aliou Cissé et ses hommes sont donc avertis.

Mais côté sénégalais, on peut aussi dire que la préparation a été bonne au niveau surtout du résultat, avec une victoire et un nul et une invincibilité que les champions d’Afrique gardent jalousement.

Il est vrai que par rapport au contenu des deux matchs, il y a des choses à parfaire. Surtout contre l’Iran. Mais à la décharge du sélectionneur, son effectif a été chamboulé suite à la situation de certains joueurs, soit blessés, soit en manque de temps de jeu.

Une Tanière qui vit bien, avec un mental très fort

Mais l’avantage de Cissé, c’est qu’il tient sa base et surtout sa colonne vertébrale. Et d’ailleurs, c’est ce qui va faciliter le choix des 26 pour le Mondial ; même s’il tente de brouiller les pistes en soutenant qu’il ne va «plus dormir». Ce manque de sommeil va peut-être concerner les doublures aux différents postes. Mais concernant son groupe de performance, il doit pouvoir faire ses choix les yeux fermés. L’autre avantage de Cissé, c’est qu’il a un groupe qui vit bien, solidaire, avec un mental très fort. Des qualités notées surtout au Cameroun et lors de la double confrontation contre l’Egypte sur la route du Mon­dial.

Evidemment, le gros chantier à défricher reste et demeure l’inefficacité offensive. Et sur ce point, on a de quoi s’inquiéter. Car apparemment, le sélectionneur, à deux mois des joutes mondiales, n’a pas encore trouvé la solution malgré l’alerte lancée plusieurs fois à ses attaquants. Et avec le peu de temps de préparation sur la dernière ligne droite du Mondial (seulement une semaine), ce serait trop juste. Mais au fond, ce manque d’efficacité est moins un problème de temps ou d’atelier, mais c’est surtout un problème d’état d’esprit, de rigueur technique et de lucidité devant les buts. En clair, il y a certaines choses qu’on ne peut apprendre à des professionnels aguerris. D’où l’urgence pour la bande à Ismaïla Sarr de se faire violence. Le Mondial c’est du très, très haut niveau…

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