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Moussa Diaw Dieng cité dans la polémique des renouvellements à Diourbel, a réagi pour imputer la responsabilité des difficultés notées à l’Orcav. Il estime qu’il se trouve dans la légalité et prend à témoin les autorités administratives.


C’est quoi cette polémique autour des renouvellements à Diourbel ?
Vous savez, les renouvellements au niveau du Navétane sont toujours des moments d’agitations. Parce qu’il y a certains Sénégalais qui veulent avoir des responsabilités. Et, parallèlement, il y en a d’autres qui ont des responsabilités et qui veulent les conserver. C’est pourquoi, dès fois, il y a des tensions. Mais le Navétane, en son sein et dans son règlement, a prévu des mécanismes pour éviter ces situations. Malheureusement, la situation qui prévaut à Diourbel aujourd’hui, beaucoup de régions l’ont vécue par le passé. C’est parce que dans sa volonté funeste d’étouffer toute velléité au niveau de l’Oncav, Amadou Kane a créé, de toutes pièces, de nouvelles structures dont la plus ridicule est la Commission d’audition. C’est juste un prétexte pour placer des hommes qui lui sont favorables dans les instances de Diourbel. Donc c’est ce qui a favorisé ces difficultés. Mais à notre niveau, fidèles aux principes de respecter les textes réglementaires en vigueur dans notre pays, nous avons décidé de rester dans la légalité. Il est libre de continuer à faire ce qu’il a déjà fait dans beaucoup de régions.

Qu’est-ce qu’on vous reproche concrètement ?
On ne peut rien me reprocher. Tout ce qu’on pourrait me reprocher, c’est d’être un homme libre, un homme qui dit ce qu’il pense, et partout où il le pense. J’ai décrié la manière dont le Navétane est en train d’être géré par Amadou Kane. Je rappelle aux Sénégalais qu’Amadou Kane n’a pas été élu à la tête de l’Oncav, à l’issue d’une Ag. Mais il a été désigné par consensus à la tête de l’association.

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Quels sont les griefs contre la gestion du Navétane ?
La gestion du Navétane est devenue une gestion patrimoniale. L’Oncav est passé du statut d’association nationale d’utilité publique à un Groupement d’intérêt économique. Donc, l’Oncav est caporalisé par une minorité de Sénégalais à des fins purement économiques et politiques. Maintenant, nous l’avons décrié, et Amadou Kane a pensé que nous voulons faire obstacle à ses projets. Il est sorti de ses gonds pour nous déclarer la guerre. Mais nous souhaitons que l’Oncav retrouve son lustre d’antan en devenant cette association attractive, qui sera la propriété de tous les Sénégalais.

Quelles solutions préconisez-vous pour régler les problèmes ?
Les problèmes du Navétane trouvent leur origine par la présence d’Amadou Kane dans les instances du football. C’est mon opinion personnelle. Dans la gestion, l’Oncav doit revenir à ses origines d’association sportive et culturelle autour des idéaux comme le «fair-play» et la sportivité. Le Navétane est même envié au niveau des autres pays de la sous-région.

Pensez-vous aux retrouvailles entre Diourbellois ?
Il n’y a pas de problèmes entre Diourbellois. Mais, partout où il y a des renouvellements, il y aura forcément des dissensions. Aujourd’hui, Amadou Kane a envoyé 67 courriers pour les renouvellements à Diourbel. C’est pour montrer, à la face du monde, qu’entre Diourbellois, on ne se retrouve pas. Il n’y a aucune difficulté entre Diourbellois. C’est parce qu’il y a autant de courriers qu’il y a deux Ag de renouvellements. Les Diourbellois savent qui élire à la tête de leurs instances sportives. Ils sont suffisamment lucides pour faire la dichotomie entre le vrai et le faux.

Pourquoi votre Ag n’a pas été supervisée par l’Oncav ?
C’est parce qu’on n’a pas intérêt à ce que nos travaux soient supervisés. On est dans un pays de droit. Quand on a tenu notre Assemblée générale, l’autorité en charge du sport était bien là. Si l’Ag était illégale, l’Inspecteur régional des Sports n’allait pas se présenter. Nous avons fait ce que nous avons à faire. La présence de l’Oncav n’est pas obligatoire. On l’a informé, mais il a préféré ne pas désigner un superviseur. Mais là n’est pas le problème. On a mis en place un bureau et nous ne dépendons pas d’Amadou Kane, mais d’une association nationale.

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