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 Annoncé dans plusieurs grands clubs à l’approche du mercato d’hiver grâce à ses prestations très remarquées avec le Fc Nantes (4e de la Ligue 1), Papi Djilobodji garde la tête sur les épaules, malgré un intérêt du Chelsea Fc, (championnat anglais) à son égard, qui a fait le tour du monde. Dans cet entretien, il évoque l’éventualité de travailler sous les ordres du réputé José Mourinho, entraîneur mythique des Blues, parle de son club de cœur, le Real Madrid (Liga espagnole) et de sa clause de départ que le président nantais a fixée à plus de 13 milliards FCfa.

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Comment avez-vous accueilli l’information selon laquelle le club anglais de Chelsea vous suit depuis quelques journées ?

C’est une information que j’ai vue, comme tout le monde, sur le net. Je n’en sais pas plus que vous. De toute façon, personnellement, je ne me préoccupe pas de tout cela, je me concentre sur mon travail, c’est le plus important. Je ne suis sûr de rien. C’est le monde du football qui marche ainsi. A l’approche de la période des transferts, on lit un peu de tout, parfois certains écrivent n’importe quoi, sans qu’il n’y ait quelque chose de concret. Tant que tu n’as pas signé, ça reste des spéculations. Quand tu sais cela, tu es bien dans ta tête. Donc, ce que je retiens, c’est que jusque-là, je n’ai pas été saisi, je ne suis pas au courant d’un quelconque intérêt de Chelsea. Après, c’est clair que ça fait plaisir. En tant que joueur, on ne rêve que de ça. De voir de grands clubs s’intéresser à ce qu’on fait. Cela veut au moins dire que le travail qu’on fait est positivement apprécié par certains. Seul le travail paie. Et ça motive à travailler davantage, même si l’on travaillait avant cela. Mais ce n’est pas une raison de se prendre la tête. Il faut laisser faire les choses comme il se doit.

Ça doit être tentant pour un joueur d’être supervisé par un club dirigé par José Mourinho…

Déjà José, je l’aime bien. J’aime bien Mourinho parce qu’il était entraîneur de mon club de cœur, le Real Madrid (Liga espagnole). Même avant son passage au Real, je l’aimais bien. Ce que j’aime en lui, c’est son caractère, c’est un gagneur. Travailler avec lui, ça fait progresser un joueur. Alors oui, forcément c’est tentant.

Votre président, Waldemar Kita a fixé la barre très haut pour les prétendants. Il ne demande pas moins de 20 millions d’euros (13,119 milliards FCfa) pour vous libérer. Trouvez-vous cela raisonnable de sa part ?

C’est son club, je fais partie de ses joueurs, il me reste deux ans de contrat et il est libre de m’évaluer comme il veut. Je ne sais pas ce qui l’a motivé à dire cela. Il a peut-être ses propres raisons. Mais, on n’est pas encore en discussion à propos de mon contrat ou d’un éventuel départ du club. C’est à lui de voir comment vendre un de ses joueurs ou encore à quel prix le vendre dès l’instant qu’il est sous contrat, il doit se plier à ses exigences.

 

Jouer dans un club qui vient de rejoindre l’élite et se voir, à la moitié de la saison, sur les tablettes de grands clubs comme Chelsea, ça ne fait-il pas prendre la grosse tête et influer négativement sur les performances ?

Ecoutez… Moi, ces trucs ne me font ni chaud ni froid. Ça ne me dérange pas et ça ne peut pas me déranger qu’il y ait des spéculations me concernant. Moi, j’aime le football, je vis du football et c’est tout ce qui m’intéresse. J’ai foi en moi et ce n’est pas ce qu’on peut dire de moi, que ça soit positif ou négatif, qui me fera changer d’orientation ou qui m’empêchera de travailler. Que le Real Madrid ou un autre grand club au monde vienne, cela ne va jamais me faire changer. Je suis naturellement patient. Je continuerai à faire mon rôle tranquillement. Je ne suis pas pressé.

Si le choix t’était donné, dans quel grand club irais-tu jouer ?

Mon club de cœur, c’est le Real Madrid. En dehors du Real, j’aime bien le championnat anglais, sans pour autant faire de fixation sur un club particulier. Je ne pourrais pas dire que j’ai des visées sur tel club ou que j’écarte tel autre club. Je laisse les choses se faire naturellement. Si je dois signer à Chelsea, à Manchester, à Arsenal ou dans n’importe quel autre club, ça se fera si c’est ma voie.

Ou dans un autre club français ?

Oui. Ou dans un autre club français. L’essentiel, c’est que je continue mon chemin, que je sois dans un cadre qui me permette de continuer ma progression.

Il est rare de voir un promu jouer les grands rôles comme c’est votre cas en ce moment. Comment le groupe nantais vit-il cette période ?

Le groupe le vit très bien. Depuis la saison dernière en Ligue 2 déjà, on fait un bon travail et avec la montée en Ligue 1, on a continué à travailler. Maintenant, les résultats sont là. C’est vrai que personne ne nous attendait à cette position-là. Tout le monde est content dans le club, dans la ville… Mais il ne faut pas que ça s’arrête là. Ça nous fait plaisir, mais il faut continuer, ne pas baisser les bras. On a toujours l’objectif du maintien en tête. Dès que ce sera acquis, on pourra savourer.

Il serait tout de même légitime de viser autre chose que le maintien quand on est 4e à la 17ejournée, non ?

Ce n’est pas encore acquis. Quand on va atteindre cet objectif que nous nous étions fixé, on pourra viser autre chose. Il ne faut pas brûler les étapes. Il faut marcher pas à pas. Si l’on commence maintenant à se dire qu’on va jouer la Ligue des champions, on va direct dans le mur. Il faut garder la tête sur les épaules et continuer à bien travailler. La mission qu’on nous avait assignée, c’est d’assurer le maintien. Ce n’est pas encore fait, donc on ne doit pas penser à autre chose. Quand nous atteindrons cet objectif, on pourra rediscuter avec le staff technique, avec le président, pour essayer de voir quel autre objectif viser.

 

iGFM

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