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Stade de Mbour et Sunéor ! Les deux promus en L1, cette saison, ne débarquent pas en terrain inconnu. Pour cause, chacune de ces deux formations a évolué plus ou moins longtemps parmi l’élite, la Sunéor (alors Seib puis Sonacos) s’étant même payé le luxe de figurer, un bon moment, parmi les formations qui comptaient sur le plan national ; se permettant même quelques apparitions sur la scène africaine. Après avoir séjourné en division inférieure respectivement pendant 3 et 5 ans, Mbourois et Diourbellois retrouvent la lumière, avec l’ambition partagée de ne plus retomber au purgatoire. Sur la Petite Côte comme dans la capitale du Baol, on a déjà sonné la grande mobilisation pour réussir ce retour au premier plan. Cependant, si à Mbour les Stadistes devront se partager la « base affective » avec deux autres clubs de l’élite (Touré Kunda et Diambars), à Diourbel, les « Huiliers » pourront capitaliser tout le bassin de supporters et de férus de football.   A quelques jours du démarrage du championnat national de L1 saison 2013 – 2014, nos équipes de reportages sont allées dans les fiefs respectifs des deux promus (en fait des « revenants ») pour constater de visu comment de part et d’autre se prépare ce retour au sommet. Et dans cette première partie, pleins feux sur le (l’ex ?) club phare de la Petite Côte.
Trois ans après sa relégation, le Stade de Mbour retrouve la Ligue 1 cette saison, devenant ainsi la troisième formation de la ville de Mbour (avec Touré Kunda et Diambars) dans la liste de 14 équipes qui composent l’élite cette saison. Le club qui a longtemps été le porte-drapeau de la Petite Côte arrive avec beaucoup d’ambitions dans ses bagages. Mais, des ambitions bien calibrées.
Trois ans, c’est le temps qu’aura duré le passage du Stade de Mbour en Ligue 2. Relégué en division inférieure en 2010, le club qui a longtemps été le porte-étendard de la ville de Mbour et de la région de Thiès a réussi à s’extirper de l’infernale Ligue 2 pour rejoindre ses deux autres voisins, Touré Kunda et Diambars. Ce qui fait de Mbour la ville la plus représentée en Ligue 1, derrière la région de Dakar. Une sacrée performance pour une formation qui a multiplié les désillusions ses dernières années au point de perdre son prestige de maître de la Petite Côte. Les trois années passées en Ligue 2 ont tout de même permis à la formation de Lamine Sano d’effectuer un toilettage à grande eau pour changer l’image dégradante laissée par la chute de 2010 ; une page tournée que les Mbourois veulent ranger au rayon des mauvais souvenirs.
Le club vice-champion de Ligue 2 n’envisage plus un retour à la case de départ, tant les déboires en L2 ont été difficiles à vivre. Que ce soit chez les supporters ou les dirigeants, on préfère maintenant regarder vers l’avant. Et l’avenir, c’est d’abord cette première saison souvent délicate pour un promu. Pas question donc pour les Stadistes de traîner les pieds, la saison est longue et ne s’annonce pas aussi facile que ne laisse penser l’optimisme débordant du président du club qui voit les choses en grand. Dans des propos nuancés, le patron du club déclare à qui veut l’entendre que le Stade de Mbour ne se privera pas de bouleverser la hiérarchie.
Une ambition qui figure en bonne place dans le tableau de marche que Serigne Saliou Samb s’est fixé à court et long termes. « Je vais dans une compétition et je suis au même niveau que tous les autres. Je dois me mettre dans une situation de performance qui me permettra de pouvoir prétendre à quelque chose », laisse entendre le président. « Nous espérons faire une bonne saison, à savoir remporter le championnat ou la coupe de la Ligue. En tout cas, la balle est dans notre camp étant donné que les responsables du Stade de Mbour ont fait de bons recrutements.
Nous avons vraiment un groupe qui a les potentialités pour aller loin ! » fait remarquer le gardien de but Sara Bâ.

 

Lesoleil

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