Dans une interview accordée à STADES (n°2788 du mardi 29 janvier 2013), peu de jours après que la FSF eut porté son choix sur Alain Giresse pour coacher les Lions, Amsatou Fall déclarait qu’Aliou Cissé, le challenger, deviendrait un jour sélectionneur national. Extraits
«Je reste persuadé qu’aliou Cissé fait partie de cette minorité de coachs à laquelle les futures destinées de l’équipe nationale vont échoir. Il n’a pas à se presser. Aliou Cissé a déclaré ouvertement qu’il ne serait pas sélectionneur adjoint… Je voudrais saluer son courage, sa persévérance, surtout son engagement pour servir son pays. Il a été malheureusement la seule expertise entre guillemets locale. Parce que ce n’est pas quelqu’un qui a un vécu dans les clubs sénégalais, comme l’ont été amara Traoré, Lamine Dieng, boucounta Cissé et autres. C’est quelqu’un qui a vécu en France, qui a fait ses diplômes en France. Je pense qu’il n’a pas choisi le métier le plus facile. beaucoup de ses collègues, de ses compatriotes anciens joueurs, se sont maintenant beaucoup plus reconvertis dans la consultance. Le métier d’entraîneur, aliou Cissé sait que c’est un métier exposé, à hauts risques, c’est l’un des plus beaux métiers. Parce que le fait d’éduquer, d’entraîner, de donner du plaisir, ça n’a pas de prix. Il s’y ajoute que j’ai eu la chance de le pratiquer. quand j’ai été directeur technique national, sur deux sorties, notamment une très périlleuse, juste après la Can de bata pour le match en afrique du Sud qui était programmé 2 ou 3 mois avant. Il était adjoint de Karim Séga Diouf, c’est là que j’ai décelé en lui quelque chose : c’est un passionné, un engagé et quelqu’un qui maîtrise les standards du haut niveau. Parce qu’il a entraîné l’équipe, je l’ai vu là-bas, aux états-unis aussi, quand nous sommes partis à San Francisco, pour jouer le match amical contre le Mexique. Je ne sentais pas ce déficit d’expérience. Mais en tout cas, du point de vue du standard de haut niveau, il m’a rassuré».
