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Avec l’arrivée de Habib Bèye sur le banc de Rennes, on pensait que Mikayil Faye allait retrouver du temps de jeu, perdu sous Jorge Sampaoli. Mais rien n’a changé pour «Mika» qui, depuis l’arrivée de son compatriote technicien, n’a disputé que…24 minutes comme remplaçant.

Le Stade Rennais n’a pas fait les choses à moitié face la lanterne rouge, dimanche pour le compte de la 24e journée de Ligue 1. En déplacement au Stade de la Mosson, les hommes de Habib Bèye ont été sans pitié face à Montpellier (0-4). Un succès qui s’est construit sans l’international sénégalais, Mikayil Faye, encore une fois absent du groupe rennais. Une absence qui commence à durer.

Pourtant l’arrivée de son compatriote technicien laissait espérer voir l’ancien du Barça s’offrir un temps de jeu plus conséquent. Après avoir connu la galère avec Jorge Sampaoli qui l’a oublié sur le banc durant ses derniers matchs avec le club breton.

La décision de Habib Bèye de maintenir à son arrivée dans le groupe de performance le jeune défenseur polyvalent, était un signal fort dans l’optique de le voir retrouver les pelouses. Mais «Mika», recruté pour 10 millions d’euros, commence sûrement à regretter d’être resté chez les «Rouge et Noir». La nomination de son compatriote Habib Bèye devait le mettre en confiance, mais c’est tout le contraire.

En effet, Mikayil Faye ne joue absolument plus. Il a même disparu de la circulation à Rennes. Le Sénégalais ne faisait pas partie du groupe rennais pour le déplacement à Mont­pellier dimanche, sa deuxième absence après Rennes-Reims vendredi dernier.

Rémois comme Montpellié­rains ressemblent pourtant aux adversaires les plus faibles en Ligue 1 en ce moment. Bèye préférant privilégier Jacquet, Wooh, Brassier et Hateboer pour sa défense à trois têtes.

Mikayil Faye ne l’a donc pas convaincu, en témoigne son maigre temps de jeu depuis l’arrivée de son nouveau coach. L’ancien catalan n’a en effet disputé que 24 minutes comme remplaçant et c’était lors du premier match de son nouvel entraîneur contre Strasbourg.

Les journalistes présents en conférence de presse d’avant-match vendredi, auront d’ailleurs retenu une phrase terrible du coach breton au moment d’évoquer son groupe pour le match de dimanche. «On a presque tout le monde», a-t-il lâché avec soulagement sans se soucier du sort de Faye.
Difficile d’avoir un signe plus évident de rupture entre un entraîneur et son joueur.

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