Pathe CISS of Senegal during the International friendly match between Senegal and Bolivia on September 24, 2022 in Orleans, France. (Photo by Anthony Dibon/Icon Sport via Getty Images)
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Pathé Ciss a fait forte impression lors du match amical Sénégal-Bolivie (2-0). Mais derrière cette grosse performance, il y aussi les conseils de son grand-frère et champion d’Afrique, Saliou Ciss. Avec Le Quotidien, le milieu récupérateur du Rayo Vallecano revient sur sa première à Orléans.

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Comment avez-vous accueilli votre première sélection avec l’Equipe nationale du Sénégal ?

C’était beaucoup d’émotion. Quand on a la chance d’être sélectionné pour la première fois en Equipe nationale, il n’y a pas de mots pour décrire ce qu’on ressent. Cela n’a rien à voir avec un club. Et quand tu arrives et que tu es bien accueilli par le groupe, c’est encore plus réconfortant. C’est vrai que je connais certains, mais j’ai vraiment été bien accueilli les bras ouverts par tout le monde. C’est comme si je faisais partie du groupe depuis longtemps. Cela m’a beaucoup touché. Et je dois dire que cela a facilité mon intégration. Et c’est l’occasion pour moi de renouveler mes remerciements au coach qui m’a fait confiance.

Rejouons ensemble votre première titularisation…

(Rires) Pour ce qui est du match contre la Bolivie, je dirais que c’était un match satisfaisant. C’est vrai qu’on rêve toujours d’avoir une première titularisation sous les couleurs nationales, mais le plus important, c’est de bien faire ce que l’on sait faire et jouer simple. C’est ce que je me suis dit avant le match, surtout quand on m’a dit que j’allais être titulaire. Il fallait donc prendre du plaisir, mais surtout jouer pour ces nombreux Sénégalais qui ont souhaité ma sélection.
Avez-vous senti une certaine pression avant le match ? Pour dire vrai, je n’ai pas senti de pression. Je n’ai d’ailleurs pas l’habitude de sentir une pression avant un match. Mais là, c’est vrai que c’est différent. On parle de l’Equipe nationale et d’une première titularisation dès votre premier match…. Mais on a su gérer. Et il faut dire que je m’y attendais. Quand on a le football dans le sang, on n’a pas besoin d’avoir une pression, quels que soient le contexte et l’enjeu.

Avez-vous parlé avec votre frère, Saliou Ciss, avant le match ?

Ah oui évidemment ! On s’est effectivement parlé juste avant d’aller au stade. Je l’ai eu au téléphone et il m’a donné quelques conseils.

Quel genre de conseils ?

En fait, il m’a demandé de me libérer, de jouer sans pression, de me faire plaisir et de me mettre dans la tête que c’est juste un match de football. Ensuite, il m’a promis de regarder le match et m’a dit qu’il était de tout cœur avec moi.

Et après le match ?

Juste après le match, il m’a appelé, mais on n’a pas eu le temps de parler. Il m’a quand même envoyé un message.

Et ce message disait quoi ?

C’était un message d’encouragement. Il m’a fait comprendre que c’était juste un premier match et qu’il fallait l’oublier et se concentrer sur le prochain. Sûrement les performances qu’il a réalisées avec la sélection, surtout pendant la dernière Can, ont été pour vous une source de motivation ? Effectivement, c’était une source de motivation pour moi. D’ailleurs, j’aurais aimé le trouver sur place, mais c’est la volonté divine. Mais je prie Dieu qu’il soit là lors des prochains matchs.

Ça vous ferait quoi de partager tous les deux la Tanière ?

Ooooh ! Vous ne pouvez pas imaginer. Ce serait vraiment quelque chose de spécial. Et vraiment je prie Dieu de nous réunir en sélection.

Quelles sont vos ambitions avec la sélection ?

Avant tout, il faut faire preuve d’humilité et être prêt pour pouvoir répondre présent quand on fera appel à moi. Après il s’agira de retourner en club et continuer à travailler davantage pour pouvoir espérer une autre sélection pour le Mondial.

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