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Papiss Demba Cisse et Dame Ndoye

On ne peut plus se passer d’une équation omniprésente dans les esprits et qui ne hante pas le sommeil de l’entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal, Joseph Koto, plus que les douze millions de cœurs qui ne battent que pour les Lions.

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Comment changer le cours d’un destin qui fait trembler de peur toute une nation et menace gravement l’état de santé de son football ? Oui, on peut se perdre dans des calculs superflus, mais on se demandera toujours si Joseph Koto et ses troupes parviendront à trouver la formule magique pour éviter une nouvelle déconvenue à domicile, après avoir perdu la première bataille d’Abidjan dans cette guerre en deux manches. En chutant 4-2 dans la capitale ivoirienne, les Lions ont offert aux Eléphants une avance considérable qu’ils devront rattraper aujourd’hui, au stade Léopold Sédar Senghor, pour répondre présents au prochain rendez-vous continental prévu dans un peu plus de trois mois en Afrique du Sud.

Demba Bâ et compagnie n’ont plus le choix, pour assister au festin des « seigneurs » et réserver une place au luxueux soleil sud africain, une simple victoire ne saurait suffire. Il leur faudra « exploser » les Eléphants, marquer au moins deux buts et garder leur cage vierge pour changer le cours d’un destin qui les conduit doucement à la potence. Mais, l’entraîneur et son staff ont-ils vraiment les moyens de sonner une contre-offensive sans perdre des griffes dans l’ultime bataille ? Peuvent-ils inverser une tendance qui laisse la place à plus de scepticisme que d’espoir ? Pour d’aucuns, la qualification relève plus d’un rêve que d’un miracle enchanteur. Mais, heureusement, les rêves ont ce don de pouvoir se muer en réalité et, très souvent, en de belles histoires qui font oublier les heures sombres d’une campagne dévastatrice. Un certain Barack Obama avait osé lancer son fameux « Yes, we can » qui, finalement, n’a pas été qu’une simple boutade. Certes, pour l’heure, on ne peut que retenir les dégâts de la première bataille d’Abidjan et l’incertitude qui en découle, mais l’espoir n’est pas pour autant définitivement enterré pour les « Lions ». Les deux buts marqués à l’extérieur les maintiennent encore debout et, pour le coach, « quand on réussit à marquer deux buts en terrain adverse, cela veut dire qu’on est capable de faire mieux à domicile ». Joseph Koto n’a pas totalement tort. « Yes, you can », a-t-on envie de leur crier, lui et ses joueurs.

Avec des attaquants comme Demba Bâ, Papiss Demba Cissé, Ibrahima Touré et Moussa Sow, entre autres, l’entraîneur des Lions ne manque pas d’arguments pour répondre au rêve des Eléphants à Dakar pour « légaliser » leur ticket. Sauf que l’expérience de la bande à Gervinho fait de la Côte d’Ivoire une équipe redoutable, qui sait où porter un coup fatal quand l’adversaire semble intouchable. Et ce Sénégal est loin d’être intouchable. Mais, les Eléphants devront s’employer pour parvenir à leur fin. Les Lions vendront chère leur peau. La lueur d’espoir qui se profile dans cette manche retour laisse planer l’incertitude. Ils le savent : une bataille a été perdue, pas la guerre. Quoi que les sceptiques pensent, la victoire n’est pas impossible, il suffit juste de se montrer plus déterminé que l’adversaire et de trouver une réponse tactique aux inquiétudes provoquées par les errements fatals de l’aller. Et prier que Didier Drogba et compagnie ne soient pas dans un grand jour.

* Oui, vous pouvez le faire !

Source : Le Soleil

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